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La décision de Trump suscite un nouvel élan de solidarité internationale avec la cause sahraouie

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Alger, 14 déc 2020 (SPS) La récente transaction conclue entre les Etats-Unis d’Amérique et le Maroc a suscité malgré elle un "nouvel élan" de la solidarité internationale avec la juste cause sahraouie, a estimé dimanche le conseiller à la Présidence aux affaires politiques, Bachir Mustapha Sayed.
Dans une déclaration à l’APS, M, Bachir Sayed a qualifié la décision du président américain sortant, Donald Trump, sur le Sahara occidental d’"éphémère" et d’" irresponsable", estimant qu’"elle a fait connaître malgré elle la question sahraouie à plus grande échelle".
En effet, a expliqué le responsable sahraoui, "le monde entier a désormais connaissance de la justesse de la cause sahraouie et de l'injustice que subit le peuple sahraoui depuis 1975 à cause du pays voisin et de l’acharnement d’autres parties internationales".
La récente réaffirmation par l’ONU du statut juridique du Sahara occidental en tant que question de décolonisation en attente de parachèvement et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est de nature à imprimer une "nouvelle dynamique" au règlement du conflit au Sahara occidental, a fait valoir Bachir Mustapha Sayed.
Et d’affirmer que la position le l’organisation onusienne, réaffirmée par son secrétaire général Antonio Guterres, vient rappeler que "la position unilatérale d'un pays ne saurait altérer le rôle et la responsabilité incombant à l’ONU depuis les années 1960".
Pour le conseiller à la Présidence, la position de l’ONU est un "revers" pour l’occupation marocaine qui vient enterrer le plan d’autonomie marocain.
Pour ce qui est du sursaut international et de la dénonciation affichée publiquement à travers la position officielle de nombreux Etats du monde, soit en Afrique ou dans le continent américain, voire même dans les couloirs des Nations unies, un consensus mondial s'est formé quant au rejet de la position américaine qui ne " représente qu'un Tweet d'un Président sortant et ne peut être attribuée à l'Administration américaine qui ne l'a, d'ailleurs pas, soumis à l'approbation du Congrès ou du Sénat US".
Partant, poursuit le responsable sahraoui, cette indignation internationale "a réitéré la position ferme vis-à-vis de la cause sahraouie, à savoir qu'elle est une question de décolonisation, dont le règlement se fait en vertu d'un accord portant plan de règlement basé sur l'autodétermination qui en est le titre et l'essence même".
A ce titre, le même responsable a appelé l'ONU, à leur tête, son Secrétaire général, Antonio Guterres, à actualiser le plan de règlement, à travers un retour à des négociations sérieuses, avec mise en place d'un calendrier d'organisation du référendum d'autodétermination.
Pour le Conseiller à la Présidence de la République, Bachir Mustapha Sayed , "les derniers développements que connait la région, notamment après l'adhésion du Maroc au Deal du siècle et l'introduction de l'Entité sioniste à Zag, Mahbès et Haouza et dans l'espace maghrébin, a achevé un parcours honteux de sape et de complot contre le monde arabo-musulman et achevé le rêve d'établir ce qui est connu sous l'appellation Union du Maghreb Arabe (UMA)".
En outre, le même responsable a mis en garde contre les nouvelles technologies financées par certains pays riches, qui nécessitent "une préparation et une perspicacité", lesquelles viennent s'ajouter à l'ancienne présence israélienne dans la région, sa contribution antérieure à la théorie et à la construction de la ceinture militaire de séparation à El Guerguerat, et sa participation à sa démarcation et à son armement.
Pour ce qui est des marchés d'armement conclus par le Maroc avec un certain nombre de pays étrangers et arabes depuis 1975, notamment celui d'acquisition, auprès des Etats-Unis, des avions F-35, couronnant sa normalisation avec la partie sioniste, M. Moustapha Al-Sayed a affirmé que cette ruée sur les armes "vise en premier lieu à frapper les Sahraouis, car étant une menace pour les pays de la région, dont l'Espagne, afin de mettre en œuvre son approche expansionniste".
Il a également souligné que tous ces développements ne dissuaderaient pas les Sahraouis qui, ont réaffirmé, le 13 novembre dernier, "leur détermination de poursuivre la lutte armée jusqu’au recouvrement de leur droit à l'autodétermination et leur confiance en le triomphe sur tous les complots ourdis contre eux".
Concernant les conclusions du dernier sommet extraordinaire africain, tenu sous le thème "Faire taire les armes sur le continent africain", le responsable sahraoui a précisé que "ce sommet était consacré à la question sahraouie et à la dénonciation de l'agression marocaine, de même qu'il a rappelé l'impératif de respecter les principes de l'Union africaine (UA)".
Pour lui, ledit sommet a constitué "un soutien historique" à la RASD et à son peuple dans sa lutte contre l'expansion et l'agression marocaine, ajoutant que ses conclusions étaient excellentes, notamment que le Conseil de sécurité et paix de l'UA a placé la question sahraouie en tête de ses priorités".
"Nous sommes satisfaits des conclusions dudit sommet, de son atmosphère et de son message à l'adresse de l'occupant, afin de s'engager et de respecter la Charte de l'UA et de revenir aux fondements du Conseil, sur la base du respect du principe d'intangibilité des frontières héritées après l'indépendance, la non-agression et la résolution des problèmes par des moyens pacifiques", a conclu le conseiller. (SPS)
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