Bir Lahlou (territoires sahraouis libérés), 14 avr 2016 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a pressé l'ONU de prendre des ‘‘mesures concrètes’‘ face aux ‘‘développements dangereux’‘ au Sahara Occidental, afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination sur la base d'une solution ‘‘juste et démocratique’‘.
‘‘Seule une solution juste et démocratique’‘ est à même de ‘‘permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination’‘, sur la base de la Charte et des résolutions de l'ONU, a affirmé le président de la République, dans une lettre adressée jeudi au Secrétaire général de l'organisation Ban ki-moon, concernant les ‘‘développements dangereux’‘ qui confrontent les efforts onusiens en faveur de la cause sahraouie.
Dans cette optique, et devant l'entêtement du Maroc qui s'obstine à violer la légalité internationale, M. Abdelaziz, Secrétaire général du Front Polisario, a insisté sur la nécessité que le Conseil de sécurité prenne des ‘‘mesures concrètes’‘ face à l’‘'intransigeance du Maroc et son mépris des résolutions des Nations Unies et à la communauté internationale’‘.
Il a souligné, dans ce contexte, que ‘‘le peuple sahraoui opprimé et privé de ses droits spoliés depuis plus de 40 ans, se trouvera contraint une fois encore, de défendre ses droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée’‘ afin de ‘‘rétablir le droit à la liberté et l'auto-détermination’‘.
Dans sa missive, le président sahraoui a affirmé que le Maroc fait montre ‘‘une fois de plus de mépris à la communauté internationale, en interdisant à l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross, d'entrer dans la zone de ses activités, le Sahara occidental’‘, et en décidant d'expulser le personnel civil de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) de la région.
Il a souligné que l'‘‘Etat de l'occupation marocaine, a constitué une menace continue à la sécurité et la stabilité’‘ de la région. ‘‘Comme il a maintenu sa politique dilatoire reposant sur le mépris de la légalité internationale, et son refus d'adhérer aux appels internationaux’‘ à mettre fin à l'occupation illégale du Sahara occidental depuis 1975.
Le président de la République, a, de ce fait, réitéré son appel à la communauté internationale a ‘‘faire pression sur le Maroc’‘ pour mettre fin à l'occupation des territoires sahraouis, et accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes et donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc soutenu par la France. (SPS)
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