(Envoyés spéciaux)
Dakhla (camps de réfugiés) le 5 mai 2011 (SPS) Le huitième Festival international du cinéma au Sahara occidental, Fisahara, s’est ouvert jeudi soir à la wilaya de Dakhla, sous le thème "nouvelle vision de la solidarité et la défense des droits légitimes du peuple sahraoui", a-t-on indiqué.
La cérémonie d'ouverture a été supervisée par le gouverneur de la Wilaya de Dakhla, membre du Secrétariat national du Front Polisario, M. Salem Lebsir, en présence de la ministre de la Culture, membre du Secrétariat national du Front Polisario, Mme Khadija Hamdi et des délégations participantes à ce festival.
Intervenant lors de cette cérémonie, Mme Khadija Hamdi, a apprécié le "rôle" du cinéma dans "la défense" des droits du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance, soulignant que la large participation de cinéastes, réalisateurs et participants au festival est une expression de solidarité et de soutien aux droits légitimes du peuple sahraoui.
Le Festival international du cinéma au Sahara occidental est une "plateforme" pour réaffirmer la justesse de la lutte du peuple sahraoui pour recouvrer ses droits légitimes à la liberté et à l'indépendance, a-t-elle ajouté.
Mme Khadija a également salué la position de l'ancien chef de la MINURSO, M. Francesco Bastagli, regrettant la complicité et l’échec de l'Organisation des Nations Unies à faire appliquer ses résolutions dans la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental.
De son côté, le directeur de la huitième édition du Fisahara, M. Javier Corcuera a critiqué la position des gouvernements européens, qui, a-t-il dit, "est décevante" envers la question du Sahara occidental, dénonçant la politique de "deux poids deux mesures" adoptée par ces États quand il s’agit des droits de l'homme dans ce territoire.
Pour sa part, Hayat Erguibi, membre de la délégation des militants sahraouis a déploré la situation tragique vécue par les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental de la part des autorités marocaines, appelant la communauté internationale à assumer ses responsables devant la détérioration de la situation des droits de l'homme dans ces territoires.
Par ailleurs, des ateliers de production et de montage des films de courts et longs métrages ont été ouverts mardi, en plus d'un atelier pour la formation des jeunes sahraouis et des films des enfants sont au menu du programme du festival, rappelle-t-on. (SPS)
020/DKH/TRD 052319 MAI 011 SPS