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Coopération militaire italo-marocaine : le gouvernement italien interpellé

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Rome, 3 aout 2011 (SPS)- Des parlementaires italiens issus de l’opposition ont interpellé le gouvernement italien à propos des répercussions de l’accord militaire italo-marocain, proposé à la ratification du parlement, sur le conflit du Sahara occidental, a-t-on appris mercredi auprès de la représentation diplomatique sahraouie en Italie.

Le projet de loi propose la ratification de l’accord de coopération militaire entre les gouvernement de la République italienne et le gouvernement du Royaume du Maroc, signé en février 2006, avec l’objectif de développer la coopération bilatérale entre les forces armées des deux pays, ont rappelé les parlementaires italiens, issus du Parti démocratique et l’Italie des valeurs.

Ce projet de loi engage le gouvernement italien à "maintenir et renforcer la pression diplomatique sur la partie marocaine, aussi bien à travers les contacts bilatéraux qu’avec l’Union européenne ou au sein de l’ONU, afin que la question du Sahara occidental soit abordée et résolue par le dialogue politique et les négociations diplomatiques, dans le strict respect des droits de l’homme et les droits des peuples", ont ajouté les parlementaires.

Ils ont à cet égard, "invité les autorités marocaines à maintenir et renforcer la voie du dialogue sous les auspices de l’ONU pour un règlement négocié du problème du Sahara occidental.

Les parlementaires italiens ont rappelé que le Maroc a usé de matériels et de moyens militaires disproportionnés lors du démantèlement en novembre 2010, du camp de la liberté, près d’El Aaiun, insistant que la nécessité pour le gouvernement italien de vérifier que l’accord militaire avec le Maroc ne contribue à accentuer le climat de répression dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

Enfin, les parlementaires invitent le gouvernement à "s’assurer que les programmes de coopération en matière de formation militaire et de production des équipements militaires couverts par l’accord en question ne porte pas préjudice au règlement pacifique la crise politique et les intérêts du peuple sahraoui". (SPS)