Alger, 31 mars 2018 (SPS) Les travaux de la 6e Conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance dédiée au combat du peuple sahraoui se poursuivent samedi à Alger en présence de pas moins de 100 participants venus de 53 pays pour "réaffirmer le droit du peuple sahraoui à résister à l'occupation marocaine" et assurer plus de visibilité politique" et de "résonance médiatique" à cette cause.
La 6e édition de cette conférence qui a débuté vendredi, sous le thème "Le Droit des peuples à la résistance: le cas du peuple sahraoui", a vu la participation outre des délégations sahraouies en provenance des camps des réfugiés, des territoires sahraouis occupés et de l'étranger, une centaine de participants issus de 53 pays d'Afrique, d'Amérique latine, du monde arabe, et d'Europe.
Au menu de la deuxième journée, il est prévu, en séance plénière, entres autres, des témoignages des activistes sahraouis militants des droits de l’homme, venus des territoires occupés du Sahara occidental, et des interventions des observateurs ayant accompagné ces militants sahraouis activistes des droits de l’homme.
Lors de la première journée, le président de la République, Brahim Ghali, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a dans son allocution, indiqué que "cette conférence internationale à laquelle nous a habitués l’Algérie constitue une étape importante pour faire connaitre la cause sahraouie à travers une série d’intervention traitant divers sujets profonds et qualitatifs avec une large participation des pays des quatre continents".
Le président de la Coordination européenne des comités du soutien au peuple sahraoui (Eucoco), Pierre Galand, a pour sa part insisté sur la responsabilité collective d’obliger les Etats à la reconnaissance des droits fondamentaux des peuples à l’indépendance et à l’autodétermination".
De son côté, le président du Réseau unité pour le développement de Mauritanie (RUDM), Abdou Ahmed Vall, a réitéré, le soutien total de son organisation aux efforts de l’ONU pour garantir l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Il a également été souligné lors de ces assises, la manière de passer d’une logique de solidarité à une émergence politique, et par quel moyen consolider les institutions sahraouies à même d’aider le peuple sahraoui à définir ses stratégies, maintenir sa persévérance dans le combat pour l’autodétermination.
Co-organisée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), et l'ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, la Conférence d'Alger, se veut une occasion pour exiger l'application rapide de la résolution 1514 de l'ONU relative au droit des peuples à l'autodétermination ainsi que pour briser l'embargo médiatique imposé par l'occupation marocaine aux populations sahraouies dans les territoires occupées et encourager, par la même, les médias à se rendre dans les territoires occupés.
Elle permettra, en outre, l'échange entre les personnalités qui viendront "réaffirmer le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même, affirmer et proclamer le droit du peuple sahraoui à résister à l'occupation marocaine".
L'objectif étant aussi d'"assurer plus de visibilité politique" et de "résonance médiatique" à la cause sahraouie, auprès des médias occidentaux notamment.
Les participants se réuniront pour, de plus, exiger une assistance humanitaire "efficace" et "multiforme" aux réfugiés sahraouis.(SPS)
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