Livourne (Italie), 23 sept 2011 (SPS) L'investissement dans les zones libérées du Sahara occidental reflète la volonté du gouvernement sahraoui d'exercer sa souveraineté sur les territoires sahraouis libérés de l'occupation marocaine, a indiqué vendredi à Livourne le ministre sahraoui de la reconstruction et de repeuplement dans les territoires libérés du Sahara occidental, Salek Bobih.
"L'investissement dans les zones libérées n'est pas seulement la résolution des problèmes sociaux des populations sahraouies, mais aussi le meilleur pari politique du gouvernement sahraoui pour l'avenir du Sahara occidental", a souligné M. Bobih, dans une intervention devant la 3ème conférence internationale des villes solidaires avec le peuple sahraoui.
Dans ce cadre, il a rappelé la décision du congrès du Front Polisario, de 2007, de "mener une politique de reconstruction et de repeuplement dans les territoires libérés du Sahara occidental, en tant qu'expression politique de la volonté du peuple sahraoui de vivre pleinement sur les terres de ses ancêtres, dans un pays libre et indépendant".
Pour ce faire, un ministère de la Reconstruction et du Repeuplement a été mis en place pour prendre en charge les zones libérées qui représentent le 1/3 de la superficie de la République arabe sahraouie démocratique, a-t-il dit, indiquant que depuis 4 ans, il a été créé sept communes dans ces zones disposant des services publics de base.
"Ces localités gérées par un maire et un conseil communal élus, sont ainsi dotées d'écoles, de centres de santé, d'administrations publiques et de divers autres services sociaux", a-t-il précisé, affirmant que "les familles chassées de leur milieu d'origine par l'occupant, y sont revenues après avoir vécu dans des camps des réfugiés".
En 2010, toutes les écoles construites dans les zones sahraouies libérées ont été ouvertes aux enfants sahraouis et la vie a repris dans ces localités, a-t-il ajouté.
La reprise de la vie dans ces zones a encouragé les populations sahraouies des camps de réfugiés à s'y installer et à se lancer dans des activités économiques, comme le travail de la terre, a-t-il encore indiqué. (SPS)
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