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La France ne doit pas s’opposer à l’élargissement des missions de la Minurso à la protection des droits de l’homme (Association)

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PARIS 3 oct 2011 (SPS) L’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (Afaspa), a appelé lundi la France à ne plus s’opposer à l’élargissement des missions de la Minurso au respect des droits de l’homme et à la protection des populations civiles dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc "à l’instar de toutes les missions de l’Onu dans le monde".

 

L’association qui dénonce dans un communiqué, "la haine exacerbée entre deux populations (marocaine et sahraouie) subissant les effets d’une même politique d’un régime qui ruine son pays et pille son voisin au profit d’une caste de privilégiés civils et militaires", relève que "le régime colonial marocain, suscite depuis plusieurs années l’affrontement entre sa colonisation de peuplement et la population sahraouie qui subit l’occupation de son pays depuis 36 ans".

 

"Même au football, une victoire sahraouie est devenue inadmissible pour une population pauvre et facilement fanatisée", déplore l’association qui rappelle qu’à l’issue d’un match remporté récemment par l’équipe locale de Dakhla sur une équipe venue du Maroc, des affrontements se sont produits, à l’issue desquels deux Sahraouis ont été assassinés, à savoir Michan ould chiaa et Chiabata Michan, tous deux âgés de 29 ans".

 

"Les photos de leurs visages tuméfiés qui nous ont été transmises, ne laissent aucun doute sur l’acharnement de leurs agresseurs", dénonce l’association.

 

Elle s’élève par ailleurs contre "l’utilisation régulière des forces armées royales qui, selon l’accord de cessez-le-feu devraient être cantonnées, et l’envoi de la gendarmerie, de la police et des forces auxiliaires accompagnées de civils marocains qui déferlent dans les quartiers habités par les Sahraouis pour assassiner, arrêter, tabasser et piller".

 

"La tension est montée en puissance dans les territoires sahraouis occupés depuis novembre 2010 après l’attaque du campement de protestation de Gdeim Izik quand des civils marocains ont été envoyés piller des logements et prêter main forte à l’arrestation de Sahraouis", rappelle encore l’association.

 

Dans son appel l’Afaspa exige également la libération des 17 Sahraouis arrêtés à Dakhla, dont les deux militants des droits de l’Homme, à savoir Mohamed Manolo et Oulad Cheikh El Majoub. (SPS)

 

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