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23 prisonniers politiques sahraouis continuent une grève de la faim dans la prison de Salé (Maroc)

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Chahid El Hafed (Camp des réfugiés sahraouis), 08 novembre 2011 (SPS) Les 23 prisonniers politiques sahraouis emprisonnés depuis un an, pour leurs relations avec les évènements du camp Gdeim Izik poursuivent leur grève de la faim entamée depuis le 31 octobre, pour réclamer leur libération ou un procès équitable.

A l’occasion du premier anniversaire du démantèlement du camp de Gdeim Izik, ces prisonniers politiques sahraouis ont réitéré leur détermination à "poursuivre la résistance pacifique jusqu'à l'indépendance", appelant à se solidariser avec eux dans leur grève de la faim jusqu’à ce que les autorités marocaines répondent à leurs revendications légitimes.

Depuis le démantèlement des forces marocaines du camp de Gdeim Izik le 8 novembre 2010, plus de 20 prisonniers politiques sahraouis croupissent encore en attente de jugement. Ils sont accusés d’"atteinte à la sécurité de l’Etat marocain".

Trois autres prisonniers incarcérés dans la même prison à la suite des événements de la ville occupée de Dakhla ont également rejoint la grève de la faim, a ajouté la même source.

Des milliers de Sahraouis s’étaient installés en octobre 2010 dans un camp à Gdeim Izik, près d’El Aaiun occupée pour protester contre les dures conditions de vie dans les territoires occupés du Sahara occidental et revendiquer le droit de leur peuple à l’autodétermination.

Les forces d’occupation marocaines ont procédé au démantèlement de ce camps causant la mort de quatre sahraouis par balle, l'arrestation de 160 dont 10 femmes et plusieurs personnes portées disparues, rappelle-t-on. (SPS)


093/090/TRD 07 11 45 NOV 011 SPS