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Sahara occidental: l'ASAVIM condamne la pose de nouvelles mines autour d'un nouveau mur à El-Guerguerat

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Chahid El-Hafedh, 23 nov 2020 (SPS) L'Association sahraouie des victimes des mines antipersonnel (ASAVIM) a condamné la pose ,par les forces d’occupation marocaine, de milliers de mines anti-personnel et anti-char autour d'un nouveau mur érigé le 13 novembre courant dans la région d’El-Guerguerat, imputant au Maroc l’entière responsabilité des pertes en vie humaine causées par ces engins.
Dans communiqué, l'ASAVIM a appelé la Communauté internationale et l'ensemble des instances concernées, plus particulièrement la Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL), et la Coalition internationale contre les bombes à sous-munitions, à faire pression sur le Maroc pour l'amener à appliquer les exigences du Droit humanitaire international, notamment dans son volet relatif à l’interdiction de l’utilisation des mines anti-personnel et des bombes à fragmentation.
Estimant que cet acte "sape les efforts de paix que la Communauté internationale n’a eu de cesse de déployer et d’appeler à leur application", l’Association sahraouie impute au Maroc l’entière responsabilité de l’enregistrement de nouvelles victimes du fait de son refus de s’engager à signer la Convention sur l’interdiction des mines et des bombes à fragmentation.
Pour l’ASAVIM, "la pose des mines qui est un acte condamnable et considéré comme un crime contre l’humanité, aggrave la souffrance des civils désarmés et les différentes séquelles découlant de leur utilisation disproportionnée au Sahara occidental, sapant même les efforts fournis par l'ONU dans ce domaine ces dernières années".
Affirmant "faire tout son possible, de concert avec les acteurs internationaux et locaux, pour éviter qu’il y ait de nouvelles victimes", l'Association a réitéré son soutien et son accompagnement aux efforts nationaux et internationaux déployés en la matière. (SPS)
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