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Le conseil de grande canarie lance une campagne contre la compagnie aérienne "Binter" qui assure des vols entre l‘archipel et la ville sahraouie occupée Dakhla

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Madrid,17 mars 2018 (SPS)  Le conseil de grande canarie (Espagne) a lancé vendredi une campagne contre la compagnie aérienne "Binter de canary" qui exploite la ligne entre l’archipel et la ville de Dakhla située dans la partie du Sahara occidental occupée par le Maroc.
Le ministre de la solidarité internationale de grande canarie, Carmelo Ramirez a souligné dans un communiqué que la "permission donnée par le Maroc à cette compagnie aérienne pour exploiter cette ligne est en violation du droit international", précisant que "Binter" est "complice avec le gouvernement marocain dans la violation des droits légitimes du peuple sahraoui".
Le même responsable a annoncé qu’"une action en justice sera engagée pour arrêter tous les vols de cette compagnie vers les territoires sahraouis occupés". 
"On ne peut pas détourner le regard lit-on dans le texte publié par le conseil municipal de grande canarie qui soutient la cause sahraouie, soulignant que "le seul et légitime représentant du peuple sahraoui est le front Polisario", avant d’ajouter que "l’autorisation donnée à Binter par le Maroc ne suffit pas, il faut avoir la permission du représentant légitime".
Le conseil de grande canarie ne s’est pas limité à critiquer la compagnie Binter mais a également exhorté les entreprises de l’Archipel à ne pas répondre aux appels des institutions marocaines pour aller investir dans la région de Dakhla, l'une des wilaya sahraouies occupées par le Maroc en référence à un appel lancé récemment par un responsable marocain qui a invité la communauté des affaires espagnoles et canariennes pour investir et contribuer à la croissance de la région.
Le conseil de grande canarie rappelle que "signer des accords à caractère économique ou d’affaires avec le gouvernement marocain viole la loi et contribue au pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui, comme cela est arrivé à quelques entreprises canaries qui importent du sable sahraoui, ce qui constitue un crime", a dit Ramirez.
Cet avertissement, a-t-on souligné est maintenant renforcé par la récente décision de la Cour de justice de la cour européenne (CJUE) qui a clairement conclu que l’accord de Pêche entre l’UE et le Maroc n’est pas applicable au territoire sahraoui et aux eaux y adjacentes. Dans tous les cas, Carmelo Ramirez et l'institution qu'il représente indiquent que l’arrêt de la Cour européenne, ainsi que les nombreuses résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et d'autres décisions de justice, montrent que "le Maroc occupe illégalement le Sahara occidental, de sorte que tout accord ou autorisation administrative accordée à d'autres entreprises étrangères brise le cadre législatif international", précise-t-on.
Ramirez a également critiqué la célébration du forum de Crans Montana à Dakhla, notant que "c'est une tentative de montrer que tout est normal au Sahara  occidental occupé. Il s’agit, affirme M. Ramirez, d'"une opération de maquillage et de propagande du gouvernement du Maroc pour dire qu’il ya une situation normale au Sahara Occidental".(SPS)
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