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Procès du groupe de Gdiem Izik : condamnations "inacceptables" pour syndicat italien CGIL

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Rome, 21 février 2013 (SPS) Le verdict rendu par le tribunal militaire de Rabat contre les 24 militants sahraouis dimanche dernier, a été qualifié d'"inacceptable" par la Confédération générale italienne du Travail (CGIL), dans une déclaration reçue jeudi à Rome.

 

La CGIL "juge inacceptable la décision rendue par le tribunal militaire de Rabat contre les 24 Sahraouis accusés de violence et de meurtre de militaires marocains lors du démantèlement violent du camp de Gdeim Izik en novembre 2010", écrit Sergio Bassoli, chef du Département de politique générale du plus grand syndicat des travailleurs italiens qui compte plus de 6 millions d'adhérents.

 

Le Tribunal militaire de Rabat avait condamné le 16 février en cours, 24 prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik à des peines allant de 20 ans de prison à la réclusion à perpétuité.

 

"Comme nous le savons, quelque 20.000 Sahraouis s'étaient rassemblés pacifiquement dans le camp de la dignité de Gdeim Izik, qui avait été militairement attaqué et détruit début novembre 2010, causant un nombre encore indéterminé de morts et de blessés et d'arrestations massives parmi les Sahraouis", a rappelé Sergio Bassoli.

 

"Le procès a été conduit en violation flagrante du droit et de l'équité,par un tribunal militaire, plutôt que par une justice civile, ne garantissant pas les droits de la défense, tel que rapporté par les ONG internationales de défense des droits de l'homme et les Associations de solidarité avec le peuple sahraoui", a-t-il ajouté.

 

Soulignant que les condamnations ont été "lourdes" et prononcées  en "l'absence de preuve", le responsable a indiqué que "les aveux ont été obtenus sous l'effet de la torture des accusés".

 

La CGIL a appelé les autorités marocaines de "rouvrir le dossier", en confiant l'affaire des militants sahraouis à une juridiction civile, "qui respecte les normes fondamentales d'un procès équitable et du droit à la défense", et qui "statue également sur la responsabilité de l'armée et de la police dans la répression brutale des manifestants du camp de Gdeim Izik", selon le texte.(SPS)

 

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