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Le Ministre de la Justice appelle le Conseil des droits de l'homme à agir pour l’annulation des peines contre le groupe de Gdeim Izik

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Bir Lahlu (territoires sahraouis libérés),  4 mars 2013 (SPS) Le ministre sahraoui de la Justice et des Affaires religieuses, Bah Dih Cheikh a lancé un appel au président du Conseil de droits de l'homme, Achille Remigiusz Henczel, afin  d'exhorter le gouvernement marocain à annuler les peines injuste et politiquement motivées contre les militants sahraouis des droits de l'homme de Gdeim Izik, ainsi qu’à respecter leurs droits fondamentaux.

"Je tiens à vous appeler en toute urgence à intervenir auprès du gouvernement marocain pour annuler ces peines politiquement motivées et injuste contre les militants sahraouis des droits de l'homme et à veiller à ce que leurs droits fondamentaux soient pleinement respectés", a écrit le ministre sahraoui , dans une lettre adressée au président du Conseil des droits de l'homme.

"Ce procès  injuste représente un autre épisode de la série de violations flagrantes des droits de l'homme perpétrées par les autorités marocaines d'occupation depuis le début de l'occupation illégale du Maroc du Sahara occidental le 31 Octobre 1975", a estimé le ministre de la justice.

Il a par ailleurs, indiqué que de nombreuses organisations internationales des droits de l'homme, des observateurs et des groupes ont exprimé leur profonde préoccupation au sujet du déroulement de ce procès injuste, notamment le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, rapporteur spécial sur la torture et Amnesty International, qui a qualifié le procès de "vicié dès le départ".

Le ministre a attiré l'attention de M. Henczel sur la nécessité urgente pour la mise en place d'un mécanisme efficace de surveillance et de protection des droits de l'homme au sein de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui  est la seule mission de la paix des Nations Unies sans aucune composante pour la surveillance et la protection des droits de l'homme.

Il  a enfin appelé le Conseil de droits de l'homme à faire le plus possible pour assurer la protection des droits de l'homme de la population sahraouie vivant dans les territoires occupés,  en attente de la décolonisation du Sahara occidental, conformément aux exigences de la légalité internationale et des résolutions pertinents de l'ONU et de l'UA. (SPS)

020/090/TRD 042100 MARS 013 SPS