Copenhague (Danemark), 03 juin 2013 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères du Danemark, Villy Søvndal a exprimé le soutien de son pays aux efforts de l'ONU pour une solution au Sahara occidental, espérant que l'ONU réussira à organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, a-t-on indiqué de source diplomatique sahraouie au Danemark.
Dans une émission sur le Sahara occidental diffusé vendredi sur la radio danoise, le ministre des AE a déclaré, qu’"il est essentiel que l'ONU joue un rôle de primordial pour la tenue d’aura un référendum. J'espère évidemment que l'ONU réussira à organiser ce référendum".
Ont pris part à cette émission, l'eurodéputée danois, Søren Søndergaard et le membre de l'ONG danoise Afrikacontact, Peter Kenworthy.
De son côté, l'eurodéputé Søren Søndergaard a indique que la position de l'Union européenne sur le Sahara occidental "est claire et elle ne reconnait pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, mais la signature de tels accords de pêche entre l’UE et le Maroc qui inclut les eaux du Sahara Occidental, constitue une grave erreur et une violation du droit international".
Quant à M. Peter Kenworthy a souligné que "le cas du Sahara occidental est une question de décolonisation dont sa solution passe par l’application de la légitimité internationale et des résolutions du conseil de sécurité à travers un référendum d’autodétermination devant permettre au peuple sahraoui de se prononcer sur son futur".
L'UE et particulièrement le Danemark peuvent jouer un rôle important pour la décolonisation du Sahara occidental, a-t-il dit, ajoutant , qu’ils doivent condamner la colonisation du Maroc et ses violations des droits humains dans les territoires occupés, à la fois auprès de l'UE et de l'ONU.
Le Danemark et l'UE doivent suivre l'exemple du Parlement suédois appelant à reconnaître la RASD, qui est membre fondateur de l'Union africaine et reconnu par plus de 80 pays.
" L'UE est appelée à contribuer à la solution du conflit du Sahara occidental, afin d’éviter à l'Europe un autre conflit au sud de ses frontières", a-t-il averti. (SPS)
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