Boumerdes (Alger), 7 août 2014 (SPS) Il est nécessaire d’introduire le dossier de "Protection" des richesses sahraouies de la rapine marocaine au titre des tâches de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), a estimé, jeudi à Boumerdes, Dr Barhou Souhila, maître assistante à l’université de Batna.
La rapine organisée des richesses du peuple sahraoui par le régime marocain "perpétue encore plus le conflit", a soutenu Dr Barhou dans son intervention au titre des travaux de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD, abritée par Boumerdes.
Elle a observé, à cet effet, que l’exploitation des richesses sahraouies n’est qu’une "consécration sur le terrain de l’occupation marocaine et de son appareil répressif ", conduisant de fait à "l’entrave des efforts onusiens visant un règlement juste du conflit".
Lui emboîtant le pas, l'universitaire Karim Khelfane a souligné dans sa communication sur la Protection des ressources naturelles des territoires occupés, que "toutes les lois internationales condamnent le pillage et l’exploitation illégale des ressources sahraouies".
"Le régime marocain ne détient aucun droit légitime sur les ressources et richesses sahraouies", car les territoires sahraouis ont été inclus, par le Droit international, au titre des "territoires ne jouissant pas de leur indépendance", a-t-il assuré.
Mettant a nu, avec bilans chiffrés à l’appui, la "saignée" par l'occupant marocain, des richesses sahraouies, l’expert économique et activiste sahraoui Mami Amar Salem, a observé que le régime marocain exerce un véritable "black-out" sur les territoires sahraouis, afin d’en "dissimuler" l’importance (de ce pillage) au monde.
Il a signalé, en outre, des recherches et investigations en cours sur les sociétés et pays étrangers, qui sont complices avec le régime marocain, dans le pillage des richesses sahraouies, afin de les dénoncer.
L’origine du conflit du Sahara Occidental et son occupation par le Maroc est à chercher dans "ses richesses et ressources naturelles, qui jouent un rôle fondamental dans le développement de l’économie marocaine en général", a estimé, pour sa part, Dr Mustapha Abdelaziz, de la faculté des sciences politiques de l’université d’Alger. (SPS)
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