Dakhla (camps de réfugiés), 1er mai 2015 (SPS) - Les participants au Festival International du Film du Sahara occidental (Fisahara) ont entendu les témoignages percutants de certaines familles et proches des victimes des fosses communes découvertes en 2013 dans la région de Mheiriz, au Sahara occidental.
Lors d'une table ronde sur la Justice Universelle organisée en marge de Fisahara 2015, Mahmoud Salama, fils et frère d'une victime des charniers, a déclaré que régime marocain ne comprend pas le sens de la justice et a exprimé l'espoir que le peuple sahraoui atteigne la liberté et l'auto- détermination.
Il a également apprécié la décision du juge espagnol Pablo Ruz contre des officiers militaires marocains accusés de génocide au Sahara occidental lors de l'invasion militaire du territoire par le Maroc.
Fatma Baidalla, fille de l'une des victimes, a appelé à une action rapide en vue de dévoiler le sort des Sahraouis disparus souhaitant que la justice suive son cours.
Dans des déclarations à SPS après ce débat, le président de la Commission nationale sahraouie pour les droits de l’homme, M. Said Filali a indiqué que les pratiques barbares et contraires à l'éthique menées par le Maroc au Sahara Occidental "doivent être considérées comme des crimes contre l'humanité."
"Le peuple sahraoui a tout le droit de vivre dans la dignité, la sécurité et la stabilité", a-t-il ajouté. (SPS)