Washington, le 27 Juin 2015 (SPS) - Le Département d'Etat américain a confirmé dans son rapport sur les droits humains de l'année 2014 que des rapports crédibles indiquent que les forces de sécurité marocaines font usage de la torture, les passages à tabac et autres mauvais traitements contre les sahraouis détenus aussi pour des raisons politiques que dans les affaires d'ordre commun.
Le rapport signale que le rapport du 4 août du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a enregistré de nombreuses plaintes contre les forces de sécurité pour utilisation de la torture et de mauvais traitements par les autorités de El Aaiun pour obtenir des confessions.
"Dans son rapport de février 2013 sur la visite effectuée au territoire en 2012, Juan Mendez, le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, a déclaré que les autorités ont utilisé la torture et les mauvais traitements pour obtenir des aveux, y compris lors de la garde à vue dans les postes de police et à la Prison de El Aaiun ".
"Le rapport a enregistré des témoignages crédibles relatives au viol, de coups sévères et de l'isolement pendant des semaines, en particulier contre des détenus accusés d'avoir participé à des activités en faveur de l'indépendance."
"Les ONG internationales et locales ont continué à signaler des abus, en particulier contre les défenseurs sahraouis de l'indépendance. Les militants qui ont été détenus puis libérés, ainsi que des membres de la famille d'un grand nombre de ceux qui sont encore en détention, ont formulé des accusations similaires. "
"Le rapport du 4 août du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a relevé que, parmi d'autres abus, le groupe de travail a reçu de nombreuses plaintes de détention arbitraire."
"Selon le rapport du 4 août du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, la police fait régulièrement des raids sur les maisons privées de partisans présumés ou connus de l'indépendance du Sahara occidental, en battant et maltraitant les résidents."
Le gouvernement marocain a renforcé les procédures strictes contre les représentants des ONG et les activistes politiques qui rencontrent les journalistes, a confirmé le rapport du Département américain. (SPS)
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