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Un député et avocat koweitien dénonce à Genève les intimidations subies par des militantes sahraouis de la part du Maroc

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Genève, 10 juin 2017 (SPS) L'ancien député et avocat koweitien, Hamid Dechti a dénoncé les intimidations que subissent plusieurs militantes sahraouies de la part de parties proches du régime marocain, lors de leur participation à une Conférence sur la question du Sahara Occidental et la réalité des droits de l'homme dans les territoires occupées, appelant l'ONU à mettre un terme à "ces comportements immoraux".
M. Hamid a affirmé que le traitement infligé à la délégation sahraouie  participant à cette conférence "constitue une forme vile de discrimination  qui doit être catégoriquement rejeté au sein des salles de l'ONU", appelant à mettre un terme immédiatement à ce type de comportements immoraux".
"Les lobbies proches du régime marocain ignorent entièrement les mécanismes de l'ONU et n'ont qu'un seul objectif, celui de s'attaquer aux  délégations sahraouies et de les empêcher de jeter toute la lumière sur les souffrances des civils sahraouis dont les femmes", dans la partie occupée du Sahara Occidental, a affirmé l'avocat koweitien.
Une délégation composée de militantes sahraouies des droits de l'homme a participé vendredi à Genève à une conférence organisée par plusieurs organisations internationales des droits de l'homme, en marge de la 35ème session du Conseil des droits de l'homme.
A cet effet, la militante sahraouie Khadidja Mbarek a appelé le conseil des droits de l'homme et la communauté internationale à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, conformément aux chartes et traités internationaux.
Présentant une communication sur "le droit des peuples à l'autodétermination", Khadidja Mbarek a évoqué le statut du territoire et l'histoire de la question sahraouie, notamment l'invasion du territoire sahraoui par les forces marocaines et son bombardement au napalm et au phosphore blanc, armes prohibées au niveau international, provoquant l'exode de milliers de civils sahraouis vers des camps de refugiés.
L'ancienne otage et militante sahraouie, Mina Abaali a présenté, pour sa part, une communication intitulée "des nations sous l'occupation", en présence de représentants de plusieurs organisations des droits de l'homme,  consacrée à la situation du peuple sahraoui dans les territoires occupés  notamment les souffrances endurées par les femmes sahraouies.
La militante sahraouie a évoqué, dans son témoignage, le traitement qui lui a été infligé lors de son enlèvement forcé à l'âge de 16 ans, son exode imposé loin de sa famille, le harcèlement dont elle est toujours victime, son licenciement abusif, les menaces proférées contre sa famille et les  perquisitions incessantes de son domicile visant à l'empêcher de s'exprimer  librement, outre les agressions répétées contre sa personne lors de ses participations aux manifestations pacifiques organisées par des civils sahraouis dans la partie occupée du Sahara Occidental, en vue de  revendiquer le droit de ce peuple à l'autodétermination.
Ces communications ont été marquées par la diffusion de vidéos contenant  des pratiques violentes et le harcèlement physique et verbal pratiqué par les organes de sécurité et les services de renseignements marocains à l'encontre de sahraouis qui revendiquent la liberté et l'indépendance, outre le recours systématique à la force lors des manifestations pacifiques et l'organisation de simulacres de procès. (SPS)
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