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La deuxième table ronde sur le Sahara occidental prévue les 21 et 22 mars à Genève

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New York, 10 mars 2019 (SPS) L’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, va inviter les parties au conflit et les pays voisins pour une nouvelle table ronde à Genève prévue les 21 et 22 mars, a-t-on appris samedi auprès de sources proches du dossier.
A l’instar de la précédente table ronde tenue en décembre dans la même ville suisse, la deuxième réunion se déroulera également sur deux jours.
Jusqu’ici, les parties n’ont pas reçu les invitations confirmant de manière officielle la date et le lieu de cette rencontre, selon les mêmes sources.
M. Kohler a organisé en décembre dernier une première table ronde après six ans de blocage des négociations sur le statut du Sahara occidental. La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc se sont installés à la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset (près de New York). Depuis, le processus de paix est au point mort.
L’émissaire onusien s’est montré très optimiste à l’issue de cette réunion, assurant qu’une solution pacifique au Sahara occidental était "possible".
Il reste cependant des obstacles à surmonter pour remettre définitivement le processus de paix sur les rails à l’instar des offres de mesures de confiance que le Maroc a rejetées lors de la réunion de Genève.
La partie marocaine a répondu négativement à l’offre du Front Polisario de libérer les détenus politiques, d’autoriser les observateurs des droits de l’homme à se rendre dans les territoires occupés et de cesser le pillage des ressources naturelles. Un rejet, que le Front Polisario a considéré comme un signe de "manque d'intérêt à faire avancer le processus".
Au demeurant, les parties au conflit sont mises sous pression pour faire avancer le processus de l’ONU avant l’expiration du mandat de la Minurso le 30 avril 2019.
Les Etats-Unis, porte-plume des résolutions sur le Sahara occidental ont déclaré fin octobre à l’issue de l’adoption de la résolution prorogeant le mandat de la MINURSO qu’il ne pouvait plus y avoir de statut quo au Sahara occidental et que les parties au conflit doivent rester attachées aux négociations jusqu’à l’aboutissement du processus politique.
Son ambassadeur adjoint auprès de l’ONU, Jonathan Cohen, avait alors affirmé que le Conseil de sécurité devrait apporter son "soutien à l’envoyé personnel Kohler dans ses efforts pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental". (SPS)
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