New York (Nations unies), 02 nov 2021 (SPS) Le représentant permanent de l'Angola auprès des Nations unies, Joao Iambeno Gimolieca, a réaffirmé le soutien de son pays au droit des peuples sahraoui et palestinien à l'autodétermination et son appui au processus politique en cours dans ces territoires occupés.
A l'occasion de la 76e session du débat général de la quatrième Commission de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, l'ambassadeur angolais a salué lundi "les mesures prises par la Quatrième Commission afin d’assurer efficacement la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux dans tous les territoires qui sont encore sous le contrôle de +puissances colonisatrices+", dont le Sahara occidental.
A propos de ce conflit de longue date, Joao Iambeno Gimolieca s’est félicité de la nomination récente de Staffan de Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental en vue d’accélérer la mise en œuvre du Plan des Nations unies et de l’Union africaine (UA).
"Il est impératif que toutes les parties collaborent pour faciliter l’ensemble du processus et reconnaissent l’Envoyé personnel pour pouvoir accélérer une solution juste et durable pour la région, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité", a-t-il souligné.
Notant que le peuple sahraoui attend un référendum et la naissance de sa nation depuis environ trois décennies, le représentant de l'Angola a estimé que "ce peuple s’est engagé de manière constructive dans le processus de paix, faisant preuve de patience, de modération et de flexibilité".
Dès lors, le diplomate a appelé tous les Etats membres à "soutenir activement le processus de paix des Nations unies au Sahara occidental, afin de garantir la volonté du peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, à travers un référendum libre et équitable".
Evoquant par ailleurs la situation en Palestine occupée, l’Angola a dénoncé la "récente escalade" qui constitue "une menace pour les efforts de cessez-le-feu conclus en mai 2021", à la suite de la médiation de l’Egypte, de la Jordanie, du Qatar et des Nations unies.
De plus, l’Angola a dit "soutenir l’exercice du droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination, de même que toutes les initiatives visant à instaurer la paix et la sécurité au Moyen-Orient. Il a cité en particulier la récente Conférence ministérielle des donateurs, une initiative de la Jordanie et de la Suède, en collaboration avec l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) en vue de mobiliser des fonds pour soutenir le travail de l’Office. (SPS)
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