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Le rétablissement des relations entre le Pérou et la RASD salué par des associations colombiennes

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Bogota, 14 sept 2021 (SPS) L'Association colombienne d'Amitié avec le peuple sahraoui (ACOLPS) et le réseau colombien d'études sur le Sahara occidental se sont félicité dans une déclaration conjointe du rétablissement des relations diplomatiques entre le Pérou et la République sahraouie (RASD), souhaitant voir les autres pays latino-américains emboiter le pas à Lima et adopter des positions conformes à la légalité internationale.
"Nous espérons que la position adoptée par le gouvernement du Pérou animera les autres pays latino-américains qui n'ont pas encore rétabli les relations diplomatiques avec la RASD de suivre l'exemple (du Pérou) et d'adopter des positions qui s'ajustent à la légalité internationale et au respect du droit international et du principe d'autodétermination des peuples", écrivent les deux associations en se félicitant de la décision du président, Pedro Castillo, de rétablir les relations avec la RASD.        
ACOLPS et le réseau colombien d'études sur le Sahara Occidental estiment que cette "courageuse" décision est "un geste qui honore l'Etat péruvien", et témoigne du respect de la légalité internationale et des décisions de l'ONU concernant la question du Sahara occidental.
Ils soulignent, à ce titre, que la décision du Pérou respecte les décisions des tribunaux internationaux ainsi que les principes et objectifs énoncés dans la Charte des Nations et les dispositions de la Convention de Vienne et de Montevideo.
L'ACOLPS et le réseau colombien d'études sur le Sahara occidental rappellent, en outre, que la RASD est un Etat membre et fondateur de l'Union africaine.
Le Pérou avait reconnu la RASD en 1984 sous le mandat du président Fernando Belaunde avant de rompre ses relations 12 ans après avec la République sahraouie durant le règne d'Alberto Kenya Fujimori.
A l'époque Fujimori, influencé par son conseiller Vladimiro Montesino, acquis aux thèses du Makhzen, avait pris cette décision monnayant une contrepartie financière, avaient, alors, révélé des sources péruviennes à Lima.(SPS)
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