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Le Président du Comité palestinien de solidarité avec le peuple sahraoui dénonce l'agression marocaine barbare contre la militante Soltana Khaya

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Damas, 25 fev 2021 (SPS) Le Président du Comité palestinien de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Ahmed Madi a condamné jeudi l'agression barbare dont a été victime la militante sahraouie des droits de l'Homme, Soltana Khaya, un acte s'inscrivant dans la campagne barbare d'harcèlement menée par les forces d'occupation marocaine contre les militants sahraouis.
M.Ahmed Madi s'exprimait lors d'une conférence de solidarité avec la cause sahraouie, à l'occasion du 45e anniversaire de la proclamation de la République sahraouie (RASD), organisée par la mission du Sahara occidental et les représentants du Front Polisario au Mashreq.
Félicitant le peuple sahraoui à cette occasion, M. Madi a réitéré l'engagement et l'appui du Comité palestinien en faveur d'une solution politique juste et durable au conflit sahraoui, à même de garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions des Nations Unies.
L'avocat palestinien a dénoncé, lors de la conférence, l'attaque répressive féroce dont font l'objet les enfants du peuple sahraoui, une démarche intervenant en représailles vis-à-vis du retour à la lutte armée proclamée par le peuple sahraoui et son représentant légitime le Front Polisario, le 13 novembre 2020, après la violation par le régime marocain de l'accord de cessez-le-feu conclu en 1991, conséquemment à l'agression des forces de l'occupant contre les civils pacifiques dans la brèche illégale d'El-Guerguerat.
Les autorités d'occupation marocaines encerclent, depuis plus de trois mois, la maison de la famille de la militante Soltana Sid Ibrahim Khaya tout en l'assignant à résidence restreinte, ce qui a fait l'objet de plusieurs condamnations de la part d'organisations et d'instances internationales.
Soltana Khaya avait affirmé que "les forces de l'occupation marocaine cherchaient à la liquider physiquement", à travers l'agression brutale sur son domicile et sa famille, le 13 février en cours, appelant à cet effet, les instances internationales des droits de l'Homme, à l'"impératif de protéger les civils sahraouis des pratiques répressives du Makhzen". (SPS)
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