Laayoune occupée (territoires sahraouis occupés), 13 fev 2021 (SPS) La militante sahraouie Aminatou Haidar a dénoncé samedi, l'agression perpétrée contre sa concitoyenne, Soltana Kheya par les forces d'occupation marocaine dans la ville occupée de Boujdour.
"Je dénonce très fort la répression féroce de l'occupant marocain dont a été victime ce matin à Boujdour occupée, Soltana Kheya, membre de ISACOM (Instance sahraouie contre l'occupation marocaine)", a indiqué Aminatou Haidar dans un Tweet.
"Le dénommé Hakim Elamiri est responsable de ce crime", a ajouté le prix Nobel alternatif 2019, estimant que "la situation est très grave".
Suite à l'intensification de la répression contre des militants et activistes sahraouis, une campagne de dénonciation contre les pratiques du régime marocain au Sahara occidental est en train de prendre de l'ampleur ces derniers jours.
Plusieurs comités et associations ont dénoncé, la politique menée par Rabat dans les territoires sahraouis occupés depuis la rupture du cessez le feu le 13 novembre dernier.
Jeudi, l'association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), a adressé, une lettre ouverte au Comité international de la Croix-Rouge lui demandant, d'intervenir dans le contexte actuel de guerre entre le Maroc et la République sahraouie et de protéger les Sahraouis de la répression marocaine dans les territoires occupés.
Lundi, la fondation des droits humains, Nushatta, a affirmé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux que, les forces d’occupation marocaines ont lancé une féroce campagne de répression contre les militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental depuis la reprise du conflit armé suite à la violation du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre dernier.
Dans cette vidéo de deux minutes, la fondation Nushatta parle du cas de la militante Soltana Kheya assignée à résidence dans la localité de Boujdour occupée, pendant 11 semaines.
D'après la fondation, la militante sahraouie qui "a déjà perdu un œil lors d'une agression policière il y a quelques années", subit, elle et sa famille des "violences policières". (SPS)
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