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El Guerguarat: L'association mexicaine AMARAS condamne la violation du cessez-le-feu par le Maroc

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Mexico, 21 nov 2020 (SPS)  L’Association Mexicaine d'Amitié avec la République sahraouie (AMARAS), a condamné la violation par le Maroc du cessez-le-feu convenu depuis 1991 sous les auspices de l'ONU, en menant une agression militaire à El Guerguerat contre des civils sahraouis, et exhorté l'ONU  à respecter son engagement d'organiser un référendum d'autodétermination au Sahara occidental.
Dans un communiqué signé par le député J. Ricardo Fuentes Gomez (président), Elizabeth Haro Rivera Secrétaire générale (1), l’association a rappelé que "les forces d'occupation marocaines, en ignorant les accords signés entre le Front Polisario, le Maroc et les Nations Unies, ont ouvert la brèche illégale d’El Guerguerat et, recouru à un groupe de bandits vêtus en civil", pour attaquer des sahraouis civils qui y " protestaient pacifiquement".
Pour l’AMARAS,  cette violation constitue, "une rupture irréversible du cessez-le-feu", considérant que "le plus grand danger réside dans le fait que les forces armées marocaines ont traversé le mur de la Honte, près de la brèche, pour délimiter et fermer la zone, malgré l'accord signé en 1991, qui implique le respect du processus de paix proposé par l'ONU, et la non violation, en aucune manière, du cessez-le- feu".
Les événements tragiques, du 13 novembre dernier, soutient le communiqué, ont pour cause "l'absence de parole du gouvernement envahisseur, car à la fin 2001, le Maroc a tenté d'utiliser comme écran de fumée le Rallye Paris-Dakar pour ouvrir la brèche illégale, et en 2016-2017, la tension était au point de provoquer une confrontation militaire directe entre le Front Polisario et le l'armée d'invasion".
L'association n'a pas manqué, aussi, de commenter que "le gouvernement d'occupation a attaqué des civils sahraouis lors des manifestations pacifiques, comme l’avait déjà fait lors du démantèlement violant du campement de Gdeim Izik".
Le long de ces années le peuple sahraoui a vu passer plusieurs envoyés personnels des Nations Unies, dont James Baker, Peter Van Walsum, Christopher Ross et Horts Kohler, " sans qu'aucun d'entre eux n'ait réussi à obtenir une résolution ou un plan de mise en œuvre du plan de règlement du conflit au Sahara occidental", a-t-on regretté. 
Parallèlement à cela, "le Maroc continue de violer les droits de l'homme et  l'exploitation des ressources naturels des Sahraouis", dénonce le communiqué.
Aussi, l'association souligne, "l'illégale présence militaire d'aujourd'hui, ainsi que la répression contre les manifestants sahraouis pacifiques dans la zone  d'El Guerguerat"  qui constituent une violation flagrante pouvant conduire, de cette manière, à une confrontation pour mettre fin définitivement au cessez- le-feu et " initier un nouveau conflit militaire".
Par conséquent, l'AMARAS condamne "la honteuse position adoptée par l'ONU depuis 47 ans, en prétendant agir en faveur de la résolution pacifique du conflit du Sahara occidental, et en même temps, en permettant au gouvernement et à l’armée de l'occupation de violer quotidiennement le Droit International, le Droit Humanitaire et les droits de l'homme de la population sahraouie".
L'association affirme, en outre,  que "le gouvernement de la RASD et le peuple sahraoui ont le droit légitime de défendre leur territoire et leurs citoyens après toutes ces années de colonisation et d'occupation illégales avec l'aval de l'institution qui devrait garantir leur droit à l'autodétermination".
A cet égard, elle, exige à l'ONU d'agir, par l'intermédiaire de la Minurso et du Conseil de sécurité, afin qu'elle préserve immédiatement l'intégrité de la population sahraouie et garantisse au Front Polisario l’expulsion des forces d'invasion marocaines de leur territoire, comme elle exhorte la Mission onusienne à respecter son engagement à l'égard de l’organisation du Référendum d'autodétermination au Sahara occidental. (SPS)
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