Berlin, 02 nov 2020 (SPS) Le Ministre d’Etat allemand chargé de l’Europe, M. Michael Roth, a exprimé le regret du gouvernement allemand quant au statut quo dans lequel se trouve le conflit au Sahara occidental, tout en soulignant que la vacance du poste de l'Emissaire onusien pour le Sahara occidental sape les succès universellement reconnus de l’ancien envoyé personnel, l’allemand Horst Koehler.
Dans sa réponse à une question posée par un député du parti de gauche radicale "Die Linke", en l’occurrence M. Heik Hansel, membre du Bundestag du Land de Bade-Wurtemberg, relative au conflit du Sahara occidental, M. Michael Roth, a exprimé le regret du gouvernement fédéral allemand quant au statut quo dans lequel se trouve ce conflit, tout en soulignant que la vacance du poste de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara Occidental sape les succès universellement reconnus de l’ancien envoyé personnel, l’allemand Horst Koehler.
Le ministre allemand a, par ailleurs, précisé que le Gouvernement Fédéral insiste régulièrement, lors des discussions avec ses partenaires au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, "sur la nécessité de nommer, dans les plus brefs délais, un nouvel Envoyé personnel et œuvre en vue d’étendre le mandat de la MINURSO d’un an pour lui permettre de mener à bien sa mission qui est celle de préparer le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui".
Pour rappel, le 15 octobre passé le représentant de l'Allemagne aux Nations unies, Gunter Sutter, a vivement réclamé au Conseil de sécurité la nomination urgente d'"un nouvel envoyé personnel" du Secrétaire général de l'ONU, en remplacement de Horst Koehler, et ce "avant la fin de l'année".
Il a assuré que l'impasse entretenue "affecte le peuple sahraoui qui souffre de la persistance de ce conflit".
Le Conseil de sécurité a décidé vendredi de proroger pour une durée d’un an le mandat de MINURSO.
Par 13 voix pour et deux abstentions (La Russie, et l'Afrique du Sud), le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2548 (2020), qui appelle les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. (SPS)
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