Tindouf, 22 oct 2020 (SPS) Les participants à la journée d'études sur "le droit à l’expression des peuples en lutte pour l'indépendance: l'exemple du peuple sahraoui", organisée jeudi à Tindouf, ont mis en avant l'impératif d'exploiter tous les supports de communication et les réseaux sociaux afin de faire connaitre la cause sahraouie et briser le blackout imposé par l'occupant marocain.
La journaliste Hiba Daoudi qui a présenté une communication sur "l'importance de la presse numérique et des réseaux sociaux dans la promotion de la cause", a fait affirmé que le recours au réseau social "Facebook" était devenu désormais une nécessité pour contrer "l'armée électronique marocaine", faire connaitre la cause sahraouie et dévoiler les vérités cachée concernant les territoires sahraouis occupés.
Pour sa part, la journaliste Karima Bennour, a indiqué dans son intervention intitulée "l'expérience de la presse algérienne écrite" que le soutien des journalistes algériens à la cause sahraouie remontait aux années 70, ajoutant que ce soutien émanait de la doctrine de la révolution algérienne anticolonialiste.
Lors de cet évènement, il a été procédé à la projection d'un documentaire élaboré par le journaliste de la télévision algérienne, Aït Ali Fouzi, intitulé "La guerre des frères", qui a évoqué la cause sahraouie depuis 1881 jusqu'au cessez-le-feu en 1991.
Le documentaire a comporté plusieurs témoignages d'anciens combattants et des familles des disparus sahraouis outre quelques évènements relatifs à la période de la colonisation espagnole, les évènements qualifiés de "marche verte", le déclenchement de la guerre, l'échange de prisonniers et biens d'autres.
Organisés par le comité des journalistes algériens solidaires de la lutte du peuple sahraoui à l'occasion de la Journée nationale de la presse (22 octobre), à la maison de la culture, Abdelhamid Mehri, à Tindouf, cette rencontre a vu plusieurs interventions des représentants de la partie organisatrice. (SPS)
020/090/700