Bir Lahlou (Territoires sahraouis libérés), 01 sept 2020 (SPS) Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a réaffirmé mardi, son rejet "catégorique" de la persistance du passage illégal d’El Guergarat, le qualifiant de violation du cessez-le-feu et des termes de l'accord militaire n ° 1, a indiqué un communiqué du ministère de l’information.
Le gouvernement sahraoui a réaffirmé sa position de rejet "total" de la persistance du passage illégal qui traverse le mur marocain en violation continue du cessez-le-feu, des termes de l'accord militaire n ° 1 et de l'esprit du plan de règlement, appelant le Conseil de sécurité à contraindre d'urgence l’État d’occupation marocaine à la fermeture "immédiate" de ce passage illégal, qui demeure "une source permanente de tension dans la région, ayant des conséquences désastreuses".
Le gouvernement sahraoui appelle l’ONU et sa mission (MINURSO) présente sur le terrain à assumer leur responsabilité dans la protection et la sureté des civils sahraouis à El Guergarat qui expriment pacifiquement leur rejet de l‘occupation marocaine et réclament le droit de leur peuple à l’autodétermination et à l’indépendance.
"Il est inacceptable que la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental ( MINURSO) continue de fermer les yeux sur la persistance de ce passage illégal et sur le transit quotidien de marchandises, y compris les énormes tonnes de drogue", a déploré le communique, appelant à permettre à la Minurso de mener à bien la mission pour laquelle elle a été mandaté par el Conseil de sécurité le 6 septembre 1991, afin de parachever le dernier cas de décolonisation en Afrique.
Enfin, le gouvernement sahraoui exprime sa forte solidarité avec les masses de citoyens sahraouis qui se sont manifestés lundi à El Guergarat dans le cadre d'un acte de protestation populaire spontané et pacifique face au passage illégal, estimant cet acte spontané et naturel que mène la résistance pacifique du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine et le pillage illicite des ressources naturelles du Sahara occidental. (SPS)
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