Genève, 27 fév 2020 (SPS) La vice-ministre de la justice de la République de Namibie, Lidwen Schwapa, a réitéré jeudi à Genève la "position ferme" de son pays sur la décolonisation du Sahara occidental exprimant son "ferme soutien" à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Lors de la réunion de la délégation sahraouie participant aux travaux de la 43e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies à Genève, Mme Schwapa a déclaré qu'en réitérant cette position de principe avec la lutte du peuple sahraoui, "je voudrais assurer l'enthousiasme du président de mon pays pour accroître la solidarité avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et accompagner son peuple dans sa lutte pour la libération nationale".
La ministre namibienne était accompagnée du représentant permanent de la Namibie auprès des Nations unies et des membres de la mission à Genève, tandis que la délégation sahraouie était composée du représentant du Front Polisario en Europe et dans l'Union européenne, Oubbi Bouchraya Bachir et Omaima Mahmud Abdel Salam, représentante du Front Polisario auprès du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies et des organisations internationales en Suisse.
Le représentant adjoint à Genève, Haddamin Mauloud Said, ainsi que M. Bamba Lafqir, membres de la délégation sahraouie participant aux travaux de la 43e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, ont également participé à la réunion.
Il convient de noter que le ministère des Affaires étrangères de la Namibie, dans un communiqué publié mercredi avait exprimé sa "ferme condamnation" de l'ouverture par certains pays africains de "représentations consulaires" dans les territoires sahraouis occupés.
La directrice exécutive du ministère, Selma Ashipala-Musavyi, a souligné dans une déclaration, que "cet acte est en contradiction avec les résolutions des Nations unies et de l'Union africaine et soutient l'occupation du Sahara occidental et les souffrances concomitantes du peuple sahraoui".
Elle a ajouté que "le gouvernement de la Namibie a noté avec une profonde préoccupation que certains pays africains ont été attirés par la puissance occupante des territoires sahraouis pour ouvrir des consulats à Laayoune et Dakhla occupées, en violation directe et flagrante des résolutions de l'Union africaine et des Nations Unies sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance grâce à la mise en œuvre inconditionnelle de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la tenue d'un référendum au Sahara occidental". (SPS)
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