BIR LAHLOU, (Territoires sahraouis libérés) 20 JAN 2020(SPS) - La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a appelé l'Union africaine (UA) et ses membres à prendre des mesures d'urgence pour amener certains Etats africains à revenir sur leurs graves décisions d'ouverture de "consulats" dans la partie occupée des territoires sahraouis.
L'ouverture par la Côte d'Ivoire, les Comores, la Gambie, la Guinée et le Gabon de consulats dans les territoires occupés du Sahara occidental est un "un acte dangereux qui viole tous les principes ayant présidé à la création de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA), en particulier l'intangibilité des frontières existant au moment de l'accession à l'indépendance conformément à l'article 4 de l'Acte constitutif de l'Union africaine", a affirmé le ministère des Affaires étrangères (MAE) sahraoui dans un communiqué.
Par leurs décisions unilatérales d'ouverture de consulats dans la partie occupée du Sahara Occidental, ces Etats africains ont foulé aux pieds d'autres principes et objectifs de l'Union africaine, notamment son Pacte de non-agression et de défense commune, a ajouté le MAE sahraoui.
Le communiqué évoque le message urgent adressé par le président sahraoui, Secrétaire général du Front Polisario, M.Brahim Ghali au président de la Commission de l'UA concernant l'implication de pays membres de l'UA avec l'occupant marocain pour dans les agressions contre le peuple sahraoui et sa souveraineté outre la violation flagrante de leurs engagements contenus dans les statuts et décisions de l'Union, à travers l'ouverture "de consulats" dans la partie occupée de la République sahraouie.
Le ministère sahraoui des affaires étrangères qualifie les décisions prises par les pays africains suscités de manquement à leurs obligations et leurs engagements.
De par son droit d'autodéfense garanti par les statuts de l'UA, la charte de l'ONU et les résolutions de la légalité internationale qui ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, l'Etat sahraoui répondra aux violations de sa souveraineté et du droit de son peuple à l'autodétermination et à l'indépendance, conclut le communiqué.(SPS) .
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