Genève,1 mars 2018 (SPS) Le ministre délégué pour l’Europe, Mohamed Sidati a appelé, mercredi à Genève, la communauté internationale à "soutenir le processus de paix à l'ONU et à respecter le droit international concernant le Sahara Occidental".
Intervenant lors d'une conférence au siège du Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme, M. Sidati a rappelé que "le droit humain international est claire pour le Sahara Occidental, l'occupation marocaine est illégale et l'exploitation de nos ressources naturelles constitue la plus grande menace pour la paix", a indiqué un communiqué de la représentation du Front Polisario en Suisse.
Les efforts du Maroc visant à saper les droits du peuple sahraoui à l'UA et à l'UE est une illustration on ne peut plus claire de ses visées et la preuve de son indisponibilité à agir de bonne foi concernant les conventions internationales relatives au Sahara Occidental, a-t-il soutenu.
Déplorant la position de certains membres de l'UE qui continuent à aller dans ce sens en tentant de contourner la loi, le responsable sahraoui a rappelé les droits du peuple sahraoui réitérés par la Cours européenne de justice.
Le diplomate sahraoui, a exhorté la communauté internationale à soutenir les efforts de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler visant à relancer le processus de paix et à prendre des mesures claires dans le sens de l'application du Droit international au Sahara Occidental, y compris l'exercice de pressions sur le Maroc pour sa contribution constructive au processus de paix de l'ONU, à travers le respect et l'application du Droit international afin de parvenir à un règlement politique au Sahara Occidental sous l'égide de l'ONU, garantissant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination.
La 37ème session du Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme est marquée par la participation d'une délégation de haut niveau qui compte l'ancien chef de la MINURSO et le ministre de la direction des relations et de la coopération en Afrique du Sud ainsi que les membres du corps diplomatique accrédités auprès du Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme. (SPS)
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