El Aaiun (territoires sahraouis occupés), 23 juil 2017 (SPS) La Coordination locale des cadres supérieurs sahraouis au chômage (CLCSSC) a El Ayoun occupée a dénoncé les peines iniques prononcées récemment par un tribunal de l'occupation marocaine contre les détenus politiques du groupe de Gdeim Izik.
Dans un communiqué, la CLCSSC a précisé que les peines iniques prononcées contre les détenus du camps de Gdeim Izik constituaient une "sanction flagrante" du Makhzen pour leur activité en faveur des droits de l'Hommes, de l'action syndicale et pour avoir organisé, en octobre 2010, un mouvement de protestation comme expression de lutte civilisationnelle d'un grand sens d'organisation et d'encadrement à l'effet de revendiquer leur droit légitime à bénéficier des richesses terrestres et maritimes dont les recettes sont versées au Trésor de Rabat".
La coordination a dénoncé la poursuite des actes répressifs perpétrés par l'Etat marocain contre les Sahraouis ainsi que les opérations d'arrestation et les procès sommaires proches à des simulacres, comme l'attestent les actes du procès des détenus de Gdeim Izik et les peines lourdes allant jusqu'à plus de 30 ans de prison ferme à l'encontre de 14 détenus et la perpétuité contre 9 d'entre eux, estimant que les décisions du tribunal militaire étaient plus clémentes que celles du tribunal civil.
La CLCSSC a condamné fermement les peines iniques prononcées contre ces détenus sahraouis, revendiquant leur libération immédiate et inconditionnelle. Elle a réitéré également son entière solidarité avec les familles des détenus.
Des lourdes peines ont été prononcées mercredi par un tribunal marocain contre les détenus du groupe de Gdeim Izik allant de deux ans d'emprisonnement ferme à la perpétuité.
Les 24 détenus politiques sahraouis ont été arrêtés dans la foulée de l’assaut mené en novembre 2010 par les forces marocaines sur le camp de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010.
Après 27 mois de détention préventive, les 24 militants sahraouis ont été condamnés par un tribunal militaire à de lourdes peines pour leur "implication dans le mouvement de protestation". (SPS)
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