Madrid, 13 juil 2017 (SPS) La gauche unie espagnole a dénoncé jeudi "le manque de garanties et l’illégalité" du procès des prisonniers politiques sahraouis du groupe "Gdeim Izik" qui vient d’être reporter au 18 juillet prochain à Rabat, exigeant la libération immédiate de tous les prisonniers sahraouis détenus dans les prisons marocaines.
La gauche unie espagnole a dans un communiqué, "suite au nouveau report du procès des prisonniers politiques sahraouis détenus illégalement et injustement depuis des années du 11 au 18 juillet courant, dénoncé l’illégalité de ce procès et le manque de garanties procédurales démontrées depuis le début."
La gauche unie a souligné dans son texte que "le régime marocain a de nouveau démontré que son système judiciaire n’est pas indépendant et continue d’utiliser la répression pour faire taire le peuple sahraoui, et pour cela, a-t-on poursuivi "nous exigeons la libération immédiate des prisonniers de Gdeim Izik et tous les prisonniers politiques sahraouis".
Rappelant dans son texte les diverses irrégularités qui entachent ce procès et recueillis par les observateurs internationaux et les militants des droits de l’Homme "tels que le manque de preuves, des autopsies ou des rapports d’experts et l’existence d’une pression sur les accusés", la gauche unie espagnole a réaffirmé que "la justice marocaine n'est pas indépendante et sert les intérêts politiques du pouvoir marocain, en cautionnant un régime qui occupe illégalement le Sahara occidental depuis 1975 et réprime les étudiants sahraouis à Marrakech et les manifestants du rif marocain".
Par ailleurs, la gauche unie conclut-on exige que "le gouvernement espagnol envoie un représentant de son ambassade au Maroc pour assister au prochain procès du groupe de Gdeim Izik prévu le 18 juillet à la cour de Salé".
D’autre part, l’association de Cantabrie amie avec le peuple sahraoui a rappelé que "l’oppression de l’appareil répressif marocain continue et notamment pour les militants des droits de l’Homme qui réclament pacifiquement les droits du peuple sahraoui". A cet effet, cette association a dénoncé "les condamnations récentes des étudiants sahraouis de Marrakech ainsi que le simulacre procès des militants de Gdeim Izik qui continue à durer dans le temps après les nombreux reports et les conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces prisonniers politiques".
Profitant de l’arrivée des enfants sahraouis dans la région, dans le cadre du programme Vacances pour la paix", cette association a lancé un appel à la population cantabrique pour organiser un rassemblement pour réclamer "un Sahara libre qui peut protéger ses enfants et dénoncer l’isolement et la négligence subie par le peuple sahraoui depuis plus de 41 ans", tout en rappelant la responsabilité de la communauté internationale et notamment espagnole dans le règlement du conflit par la mise en œuvre d’un référendum d'autodétermination pour les Sahraouis afin de pouvoir décider librement de leur avenir. (SPS)
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