Addis-Abeba, 31 jan 2017 (SPS) L'Union africaine (UA) a appelé mardi à Addis-Abeba le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer ses responsabilités en restaurant le "plein fonctionnement" de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO).
La conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UA, réunie en sa 28ème session ordinaire, a, dans sa décision relative à la situation au Sahara occidental, exhorté le Conseil de sécurité "à assumer pleinement ses responsabilités en restaurant le plein fonctionnement de la MINURSO qui est indispensable à la supervision du cessez-le-feu et à l'organisation du référendum d'autodétermination".
Les dirigeants africains ont également appelé le Conseil de sécurité à "trouver des réponses à la question des droits de l'homme et à celle de l'exploration et de l'exploitation illégales des ressources naturelles du territoire, en particulier suite à l'important arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne du 21 décembre 2016 sur les accords signés en 2012 entre l'UE et le Maroc sur la libéralisation mutuelle du commerce des produits agricoles et de la pêche".
La Conférence a noté avec une "profonde préoccupation" l'impasse "persistante" dans la recherche d'une solution au conflit au Sahara occidental, et souligné "la nécessité urgente" d'efforts internationaux additionnels pour faciliter un règlement "rapide" du conflit.
A cet égard, la Conférence a réitéré son appel à l'Assemblée générale des Nations "pour qu'elle détermine une date pour la tenue du référendum d'autodétermination du peuple du Sahara occidental et assure la préservation de l'intégrité du Sahara occidental en tant que territoire non autonome, de tout acte susceptible de la compromettre".
Par ailleurs, la conférence a réitéré la Déclaration adoptée lors de ses 24ème et 26ème sessions ordinaires concernant la tenue par le Forum de Crans Montana, une organisation de droit de suisse, d'une réunion sur le territoire occupé du Sahara Occidental, appelant Crans Montana à cesser cette activité.
Elle a encore une fois lancé un appel à tous les Etats membres, aux organisations de la société civile africaine et aux autres acteurs concernés pour qu'ils boycottent un tel évènement. (SPS)
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