Bir Lahlu (Territoires sahraouis libérés), 15 déc 2016 (SPS) Le Président de la République, Secrétaire général du Front POLISARIO, M. Brahim Gali, a appelé le SG de l’ONU, Ban Ki-moon à intervenir en "urgence" pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, notamment le groupe de Gdeim Izik qui doit comparaitre devant un tribunal marocain le 26 décembre 2016.
Dans un message au SG de l’ONU, le président de la République a rappelé que la responsabilité de l'ONU incluait la libération des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik, Embarek Edaudi, Yahia Mohamed Hafed et tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, ainsi que le sort de plus de 651 disparus sahraouis et victimes de la répression marocaine.
"Voilà l’année 2016 qui s’achève avec de nouvelles violations marocaines à travers une nouvelle pièce théâtrale en annonçant un procès civil pour les détenus de Gdeim Izik devant la cour d’une puissance d'une occupation militaire illégale", a estimé le président de la République.
Le président de la République a appelé l’ONU à la décolonisation du Sahara occidental et la nécessité d’une intervention rapide des Nations unies pour garantir la protection des droits de l'homme dans les territoires occupés, regrettant que la MINURSO demeure la seule mission des nations sans composante de suivi de la situation des droits de l'homme, à l’instar des autres missions dans le monde.
Il a également indiqué que le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme n’a dépêché aucune mission au Sahara occidental durant l’année 2016.
Le président de la République a appelé à l’arrêt du pillage systématique des ressources naturelles sahraouies et l'annulation de tout accord avec le Maroc incluant le Sahara occidental et ses eaux territoriales. (SPS)
Les prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik ont imputé à l’Etat d’occupation marocaine toute la responsabilité des crimes contre l’humanité commis durant le démantèlement par la force du camp de Gdeim Izik, réclamant la liberté immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques sahraouis.
Plusieurs organisations de défense des droits, telles que Amnesty International, Human Rights Watch et le réseau euro-méditerranéen ont suivi la situation des prisonniers sahraouis de groupe Gdeim Izik et ont demandé à permettre à ces prisonniers d’être juger par un tribunal civil et avec toutes les garanties d'un procès équitable et indépendant. (SPS)
020/090/TRD 151600 DEC 016 SPS