Oslo, 07 nov 2015(SPS) Le Groupe parlementaire norvégien pour le Sahara occidental a organisé vendredi au siège du parlement une journée d'étude sous le thème " le Sahara occidental: 40 ans sous l'occupation".
Dans son discours à l’ouverture, la présidente du Parti libéral norvégien et du groupe parlementaire pour le Sahara occidental, Mme Trine Skei a souligné que l'organisation de cette journée reflète l'attention croissante accordée à la juste cause du peuple sahraoui au niveau de la politique norvégienne.
Le professeur de droit àl'Université de Stockholm, M. Paul Warnock a porté dans son intervention sur la question du Sahara occidental et le droit international, rappelant l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice, qui a confirmé en 1975 qu'il n'y a pas de liens de souveraineté entre le Maroc et le Sahara occidental.
M.PaulWarnock a également réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l’indépendance.
Il a en outre abordé le statut juridique du Sahara occidental en tant que territoire occupé, ce qui rend toute exploitation des ressources naturelles par l'occupant marocain une violation flagrante au droit international, les territoires en processus de décolonisation.
Pour sa part, la vice-présidente du Parlement panafricain, Mme Suelma Beiruk a parlé des étapes du processus de règlement africaine-onusienne et le rôle d’avant-garde joué par l'Union africaine en vue d'accélérer le processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique.
Intervenant à cette occasion, le coordinateur du Comiténorvégien de soutien du Sahara occidental, M. Eric Hagen a affirmé le consensus de la classe politique norvégienne sur le soutien du droit légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, inscrit dans la Charte des Nations Unies et les conventions internationales pertinentes.
L'ancien commandant des forces de la MINURSO, M. Kurt Mosgaarda, à son tour, rappelé que la tâche principale de la MINURSO est l'organisation d’un référendum libre et juste pour la décolonisation du territoire, insistant sur la nécessité d’élargir le mandat de la MINURSO pour y inclure la surveillance et le rapport sur la situation des droits humains dans le territoire.
Le président du fonds norvégien de soutien des étudiantset des professeurs, Niklas Paulsen a saisi cette occasion pour réitérer la position de son organisation en faveur du droit du peuple sahraoui, rappelant les initiatives prises par son organisation afin de sensibiliser autour de la question sahraouie dans son pays.
L’ancien prisonnier politiquesahraoui, El Wali Amaidan , a parlé sur sessouffrances durant son emprisonnement et les violations des droits humains perpétrées par les autorités d'occupation marocaines contre les civils sahraouis dans les territoires occupé.
Pour rappel, le Groupe parlementaire norvégien pour le Sahara occidental a été créé en décembre 2014, et comprend des représentants de cinq partis politiques norvégiens. (SPS)
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