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L’ASVDH appelle les observateurs internationaux des droits de l’Homme à assister aux procès des prisonniers sahraouis

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El Aaiun (capitale sahraouie occupée), 21 sept 2015 (SPS)  L’Association Sahraouie des Victimes des Graves Violations des Droits de l’Homme Commises par l'Etat marocain (ASVDH) a lancé un appel à tous les observateurs internationaux, les avocats et défenseurs des droits de l’homme pour assister aux procès  de deux prisonniers politiques sahraouis, M’barek Daoudi et Salaheddine Lebssir.
 
 
"L’ASVDH vous invite à soutenir les victimes de ces simulacres procès, par votre présence en qualité d’observateurs internationaux et d’en rapporter. Vous joindre à nous est une forte contribution pour briser le mur du silence, et dénoncer les violations continues des droits du peuple sahraoui", a déclaré l’ASVDH dans une lettre d’invitation dont une copie est parvenue à la SPS.
 
Le communiqué a souligné que le journaliste Salaheddine Lebssir sera présenté le 30 septembre 2015, devant la Cour d’appel d’El Aaiun occupée, rappelant qu’il a été enlevé par les autorités d’occupation marocaines le 6 juin 2015 sur la base de fausses accusations et des aveux sous la torture.
 
 L’Association sahraouie a ajouté que le prisonnier politique M’barek Daoudi lui aussi sera  jugé le 27 septembre prochain par la Cour d’appel de l’occupant marocain d’Agadir. M. Daoudi a été arrêté le 29 septembre 2013, à son domicile avant d’être différé devant le tribunal militaire pour une période d'environ 17 mois, ensuite condamné par un tribunal de première instance à trois mois de prison puis à six mois.
 
Le 3 septembre 2015, les autorités marocaines ont refusé de libérer le défenseur des droits humains M. Mbarek Daoudi, après la fin de sa condamnation depuis avril 2015, en raison de son soutien à la lutte du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l’indépendance.
 
L’ASVDH a exprimé sa préoccupation à la poursuite de l’état de siège militaire et médiatique et des violations systématiques des droits de l’Homme par l’occupant marocain , sans aucun mécanisme de contrôle ou surveillance et sans aucune protection des manifestants pacifiques sahraouis.
 
Elle a en outre souligné que les protestataires revendiquent le droit à l’autodétermination et l’indépendance sont particulièrement ciblés par la machine d’oppression marocaine. "Ils sont soit emprisonnés, soit physiquement agressés".(SPS)
 
093/090/TRD 21 17 37 SEPT 015 SPS