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"Le droit international humanitaire et le droit à l’autodétermination : cas du Sahara occidental", titre d’une conférence débat à Alger

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Alger, 07 jul 2015 (SPS) Le Collectif des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui (CJASPS), en collaboration avec le quotidien DK News, a organisé lundi au siège de ce dernier une conférence-débat intitulée "Le droit international humanitaire et le droit à l’autodétermination : cas du Sahara occidental", selon le journal algérien Alwatan.

 

Un cas pour lequel la moudjahida, résistante de la première heure, Annie Fiorio-Steiner, trouve "une grande similitude entre le combat pour l’indépendance de l’Algérie et celui du Sahara». "Je ne peux vous raconter que ce que j’ai vécu personnellement", insiste-t-elle. "Quand on parlait de la décolonisation, on l’avait dans l’esprit, elle faisait partie de notre vie", a-t-elle dit. Seulement, si l’Algérie a eu depuis 53 ans son indépendance, les Sahraouis luttent toujours pour leur liberté.

 

Après avoir fait la genèse de la résolution 15-14 de l’ONU et de son application, l’enseignant-chercheur à l’université d’Alger et spécialiste en relations internationales, Ahmed Kateb, s’est interrogé pourquoi le Timor oriental et pas le Sahara ?,  estimant que "le Maroc remplit un cahier des charges qui n’est pas le sien". "C’est celui des forces occidentales, principalement la France", a-t-il fait savoir.

 

Le conférencier explique en outre le blocage de l’autodétermination du peuple sahraoui par  le contexte actuel. "Le rapport des forces au niveau international est aujourd’hui en faveur des forces impériales et des multinationales qui pillent les richesses du Sahara occidental", ajoutant que "le Maroc joue à fond la carte de l’amalgame entre terrorisme et Front Polisario".

 

Pour A. Kateb, il clair que "le Maroc, qui s’invite dans le jeu sahélo-saharien, répond à une feuille de route pour accomplir une salle besogne pour certains Etats". Le président du CJASPS, le Dr Saïd Layachi, appelle le Maroc à corriger son "erreur" pour mettre fin à l’impasse politique dans laquelle s’est embourbée la question du Sahara occidental.

 

L’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali, a tenu à saluer l’initiative des journalistes, celle de la création du CJASPS, considérant que "la question sahraouie a connu un développement important" depuis la dernière décision de l’UA, lors de son dernier sommet à Johannesburg, en Afrique du Sud, de soutenir l’envoyé spécial au Sahara occidental, Joaqim Chissano. (SPS)

 

020/090/000 071226 JUL 015 SPS