Las Palmas de Gran Canaria, 20/06/205 (SPS) .- La Commission Espagnole d'Aide aux Réfugiés (CEAR) a demandé à l'ONU d'inclure "un mécanisme de surveillance des droits de l'homme» dans le mandat de la MINURSO, de condamner "la violation par le Maroc des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental" et de soutenir "la célébration du référendum d'autodétermination revendiqué par les représentants légitimes du peuple sahraoui", a rapporté jeudi le journal Canarias Semanal.
Dans son rapport annuel, CEAR a rappelé que "à quelques mètres de nous, une grève de la faim est tenue depuis 33 jours par une citoyenne sahraouie qui réclame ainsi que le Maroc, puissance occupante illégitime du Sahara occidental, lui rende le corps de son fils victime d'une agression par des colons de ce pays et il est mort dans une prison marocaine dans les territoires occupés".
Par conséquent – soulignent-ils - nous réitérons nos exigences:
Au régime marocain:
- Répondre aux exigences de la famille Mohamed Lamin Haidala en rendant la dépouille de son fils pour une postérieure enquête indépendante sur les causes de sa mort.
- Respecter les droits de l'homme du peuple sahraoui.
Aux Nations Unies:
- Condamner la violation par le Maroc des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
- Inclure un mécanisme de surveillance des droits de l'homme dans sa mission au Sahara occidental (MINURSO).
- Soutenir la célébration du référendum d'autodétermination revendiqué par les représentants légitimes du peuple sahraoui.
Il convient de rappeler que Mme Takbar Haddi, la mère sahraouie qui réclamait l'autopsie du cadavre de son fils a suspendu hier sa grève de la faim pour des raisons de santé. Des membres de différentes organisations pro-sahraouies et des partisans de Mme Haddi poursuivent sa grève de la faim, à tour de rôle pendant 24 heures, dans une initiative lancée hier à Séville par la responsable du parti Podemos d'Andalousie, Teresa Rodriguez. SPS
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