Chahid ElHafedh, 25 jan 2015 (SPS) Le défenseur sahraoui des droits humains, président de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humain (ASVDH), Brahim Dahane a appelé les membres les plus influents des Nations unies à agir, étant l’organisation garante de la paix et de la médiation, dans une interview au quotidien suisse, le courrier, publié dans son édition de Samedi.
"Si l’ONU demeure paralysée, je crains que la guerre ne reprenne entre le Front Polisario et le Maroc". "Certains, notamment des jeunes, se disent prêts à mourir. L’aspiration à l’indépendance est forte, et devant l’échec des Nations unies, beaucoup appellent de leurs vœux une reprise de la guerre. Ce n’est pas notre cas: nous gardons l’espoir d’une solution pacifique", a rapporté le quotidien suisse.
"Nous sommes harcelés judiciairement et policièrement. Chacune de nos actions est entravée", témoigne le président de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humain (ASVDH), Brahim Dahane, qui dénonce la passivité, voire pour certains fonctionnaires, la complicité de l’ONU, selon le journal.
Après quarante ans d’occupation et de séparation les relations entre les camps et les territoires occupés du Sahara occidental se sont d’ailleurs renforcées grâce aux moyens de communication modernes, a-t-il ajouté.
"Les liens sont d’abord, bien sûr, familiaux, interpersonnels, mais il y a aussi une identification commune nationale et une reconnaissance commune du Front Polisario comme instrument, défenseur et représentant du peuple sahraouis. Ca ne fait aucun doute", a souligné la même source. (SPS)
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