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Conférence de presse au siège de l'AMDH sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental

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Rabat, 03 déc 2014 (SPS) Des associations et comités sahraouis activant dans le domaine des droits de l’homme ont organisé mardi, une conférence de presse au siège de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) à Rabat sur la situation des droits de l’homme des militants sahraouis, des conditions carcérales des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et la répression marocaines contre les civils.

 

La conférence a été assistée par l’ Association des victimes de violations flagrantes commises par l'Etat marocain (ASVDH), du comité des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA) , du Comité des familles des prisonniers politiques sahraouis (groupe Gdim Izik), les élus de la commune française d'Ivry sur seine, des journalistes étrangers et un représentant de Human Rights Watch.

 

Intervenant à l’ouverture de cette conférence, Mme Claude Mangin, épouse du prisonnier politique sahraoui, Naama Asfari, s’est dite préoccupée par la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et des mauvais traitements dont elle a été l’objet en compagnie de la délégation des élus ivryens de la part des autorités marocaines, l’empêchant de visiter les prisonniers politiques sahraouis, dont son mari et Mbarek Daoudi en grève de la faim depuis plus d'un mois.

 

D’autres intervenants ont passé en revue la répression marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental, l’état de siège imposé au territoire depuis son occupation illégale par le Maroc et le non respect des droits de liberté de réunion et de manifestation pacifique.

 

Ils ont également dénoncé les lourdes peines contre les prisonniers politiques sahraouis, le mur marocain de la honte qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties et le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental.

 

Les intervenants ont rappelé que toutes les violations des droits de l’homme au Sahara occidental ont été rapportées et documentées par la plupart des organisations internationales, qui ont réaffirmé le droit légitime des prisonniers à un procès équitable.

 

Enfin Mme Asfari a rappelé avoir déposé des plaintes au nom de son mari auprès de la justice française et de l’ACAT pour mettre fin à la torture et aux mauvais traitements contre les prisonniers politiques sahraouis, depuis leur arrestation, soulignant les grèves de la faim qu’ils ont mené à l’intérieur des prisons pour leur droit à un procès juste et équitable. (SPS)

 

020/090/TRD 031311 DEC 014 SPS