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Des Organisations argentines rejettent la tenue du Forum mondial des droits de l’homme au Maroc

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Buenos Aires, 23 nov 2014 (SPS) Des personnalités sociales, syndicales et des droits  humains,  rejettent la tenue de la deuxième édition du Forum mondial des droits de l’homme prévue pour le 27 au 30 novembre à Marrakech (Maroc), pour ses violations des droits humains, de la torture et des mauvais traitements contre les Sahraouis et les marocains.

 

Le Maroc a également pratiqué "la répression, les arrestations arbitraires, les disparitions forcées, les enlèvements, les déportations, les charniers, l'intimidation, les formes les plus élevées et les pratiques de la  torture", selon le rapport publié en mai 2014 par le Rapporteur de l'ONU sur la torture (l'Argentin Juan Méndez), ainsi que les rapports documentés par presque toutes les organisations internationales et de l'Argentine.

 

Dans un manifeste parvenu à SPS, les signataires ont condamné le pillage par le Royaume du Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental, un territoire, sujet d’un processus de décolonisation relevant de la tutelle de l’ONU en attente de sa décolonisation par la voie d’un référendum devant permettre au peuple sahraoui de s'exprimer librement sur son avenir.

 

Les signataires ont également dénoncé la persistance de la répression marocaine les manifestants pacifiques et les défenseurs des droits de l'homme, le maintien de l’état de siège sur le Sahara occidental occupé et l’interdiction de l’accès à la presse étrangère et aux observateurs  internationaux.

 

 

"Le Royaume du Maroc est un pays qui viole les résolutions de l'ONU en toute impunité foule aux pieds le droit international et refuse de recevoir l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, l'ambassadeur américain Christopher Ross. Il s’oppose également à Mme Kim Bolduc -le nouveau représentant spécial du SG et chef de la Minurso de prendre ses fonctions"

 

"Il refuse également de coopérer avec l'Envoyé spécial de l'Union africaine (UA) ancien Président de la République du Mozambique, Joaquim Chissano et empêche l’élargissement des prérogatives de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l’homme", ont-ils regretté. (SPS)

 

020/090/TRD 231322 NOV 014 SPS