Madrid, 10/11/14 (SPS) Le président de la coordination espagnole des associations de solidarité avec le Sahara (CEAS-Sahara), José Taboada Valdes a indiqué que "le démantèlement du mur militaire marocain est nécessaire pour rétablir la paix et la justice au Sahara occidental et pour le respect des droits du peuple sahraoui".
Dans un communiqué de presse publié dimanche à l'occasion de la célébration dimanche du 25e anniversaire du démantèlement du mur de Berlin, la CESA Sahara a profité relevé que "d’autres murs sont réduits au silence, en Palestine, au Mexique, Ceuta et Melilla et celui au Sahara occidental érigé par le Maroc il ya 30 ans et qui divise le territoire et son peuple en deux parties".
Le mur s’étend sur une longueur de 2700 km, construit par l'armée marocaine avec le soutien international au début des années quatre-vingt. Il est le plus long du champ de mines monde. Le "mur de la honte" cache plus de 7 millions de mines et empêche le nettoyage de l'une des plus polluées du monde avec des restes de guerre, en plus des mines, bombes en particulier munitions territoires, selon des ONG spécialisées dans le déminage travaillant sur le terrain, a-t-il souligné.
Ce mur a séparé des familles sahraouies du Sahara Occidental occupé et les camps de réfugiés en exil, détruit leur vie nomade et provoque un nombre annuel douloureux des amputations graves ou mortelles sur les deux côtés du mur victimes, a ajouté M. Taboada.
En plus des conséquences humanitaires, juridiques, économiques, sociales, culturelles et environnementales, le mur représente une agression en cours sur les droits humains du peuple sahraoui et un énorme obstacle à l'exercice de leur droit à l'autodétermination garanti par le droit international, a-t-il estimé.
Le Sahara occidental est maintenant une prison dans laquelle les Sahraouis sont verrouillées. Actuellement, une campagne est déclenchée pour la collecte autant que possible du soutien international pour forcer le Maroc à démilitariser la paroi, neutraliser et éliminer tout l'arsenal de destruction en sa possession, y compris les mines terrestres et les restes explosifs de guerre, a rappelé M. Taboada. (SPS)
020/090/TRD 101538 NOV 014 SPS