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Le Conseil consultatif déplore le retard dans l'application de la légalité internationale au Sahara occidental

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Ecole du 9 juin (camps de réfugiés sahraouis),  12 oct 2014 (SPS) Le Conseil consultatif sahraoui (CCS) a exprimé dimanche, son "profond regret" pour  le retard dans l'application des exigences de la légitimité internationale pour la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.

 

Dans une lettre adressée au SG de l’ONU, Ban Ki-moon à l’occasion de la clôture du colloque du CCS, ce dernier a critiqué le silence de la communauté internationale face à l’intransigeance du Maroc qui foule au pied les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale appelant à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination par le biais d’un référendum juste et impartial sous les auspices de l’ONU.

 

Le CCS a réaffirmé que la situation d’impasse actuelle "ne profite pas aux peuples de  la région et ne concoure pas à l’instauration de la paix et de la stabilité", appelant la communauté internationale à "imposer les sanctions et pressions nécessaires"  contre le Maroc, afin qu’il se conforme à la légalité internationale dans la recherche d’une solution juste et durable du conflit du Sahara occidental qui perdure depuis 40 ans.

 

Il a par ailleurs, appelé l’Espagne en sa qualité de puissance administrative du Sahara occidental, à s’acquitter de ses responsabilités historique et juridiques envers le peuple sahraoui qu’elle a trahi en 1975 pour avoir cédé le territoire au Maroc et à la Mauritanie de Ould Daddah à travers l’accord tripartite de Madrid.

 

Le CCS a dénoncé les pratiques contraires à l'éthique et l’humanité infligées aux Sahraouis de la part des autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud du Maroc, dont la plus récente était l’assassinat du prisonnier politique sahraoui, Hassana Elouali à la ville occupée de Dakhla, le 28 septembre dernier.

 

Il a rappelé à cet égard, l’état de siège imposé aux territoires occupés du Sahara occidental contre l’accès des observateurs, la presse, les organisations et délégations internationales qui veulent s’enquérir de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. (SPS)

 

020/090/TRD 131059 OCT 014 SPS