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Plusieurs pays plaident pour la décolonisation des territoires non autonome dont le Sahara occidental

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New York, 08 oct 2014 (SPS) Plusieurs pays ont plaidé mardi durant les débat de la IV commission de l’ONU pour la décolonisation à permettre au pays non autonome dont celui du Sahara occidental, d’exercer leur droit à l’autodétermination.

 

De son côté M. Gholamhossein de la (République islamique d’Iran), qui s’exprimait au nom du Mouvement des non-alignés (MNA), a constaté qu’en dépit de progrès significatifs réalisés depuis sa création en 1961, le Comité spécial sur la décolonisation comptait toujours 17 territoires non autonomes à son ordre du jour. 

"Le MNA souligne que l’existence du colonialisme sous toutes ses formes, y compris l’exploitation économique, est en contradiction directe avec la Déclaration universelle des droits de l’homme", a-t-il indiqué, réitérant les nombreux appels à tous les États Membres pour qu’ils accélèrent les processus de décolonisation en cours en vue de parvenir à l’élimination complète du colonialisme. 

Pour le représentant du Costa Rica, M. Juan Carlos Mendoza-Garcia, au nom de la Communauté d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), a exprimé son soutien aux  efforts du Secrétaire général et de son Envoyé spécial pour parvenir à une solution durable conduisant à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

 

Quant à M. KITTY SWEEB (Suriname), au nom de l’Union des nations de l’Amérique du Sud (UNASUR), a déclaré que l’existence de 17 territoires non autonomes indiquait que le processus de décolonisation restait inachevé et nécessitait des efforts continus pour mettre fin au colonialisme sous toutes ses formes et manifestations.

 

Pour Mme MÓNICA BOLAÑOS PÉREZ (Guatemala, elle a réaffirmé l’appui de son pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé spécial pour que soit trouvée une solution politique juste et durable au conflit en cours dans le Sahara occidental. 

Elle a également plaidé pour la mise en œuvre de mesures de confiance mutuelle afin de créer le climat propice à la reprise du dialogue entre les parties.  À son avis, l’issue de la crise au Sahara occidental contribuera à la stabilisation du Maghreb et à son intégration au niveau régional.

 

M. Gonzalo Koncke (Uruguay) a défendu le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant le Maroc et le Front Polisario à reprendre sans délais un dialogue de bonne foi pour parvenir à une solution juste et durable. 

Il a indiqué que son pays appuierait la résolution que présentera l’Algérie devant cette Commission et qui, a-t-il souligné, réitère année après année l’appui de la communauté internationale à une solution pacifique rapide à ce différend.

 

Pour M. Ricardo Alday Gonzalez (Mexique) a réaffirme l’appui de son pays aux efforts pour trouver une solution juste et durable à ce conflit, et se joint au Secrétaire général pour que les parties reconnaissent l’urgence à trouver une solution politique et les moyens pour parvenir à l’autodétermination, a-t-il indiqué. 

Le Mexique encourage les deux parties à intensifier leur coopération avec les organes de droits de l’homme des Nations Unies et demande que le mandat de la MINURSO soit élargi pour y intégrer une dimension des droits de l’homme. 

 

Il réitère son attachement au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par le biais d’un référendum qui englobe toutes les options.

 

Quant à M. Ruben Ignacio Zamora Rivas (du Salvador) a appelé le Maroc et le Front Polisario à appuyer activement et en toute bonne foi les efforts internationaux menés pour trouver rapidement une solution juste et durable "garantissant les droits du peuple sahraoui".  Il a en outre indiqué que son pays se porterait coauteur du projet de résolution que l’Algérie présentera, cette année encore, sur cette question.

 "Nous soutenons le processus de négociations en cours, seul cadre légitime à son avis pour parvenir à une solution politique juste, durable et acceptable par tous ".

 

M. Xavier Lasso Mendoza (Équateur) a regretté qu’il reste encore 17 territoires non autonomes dans le monde alors que la troisième Décennie internationale pour l’élimination du colonialisme est en cours.

Il a exprimé le plein soutien de sa délégation au projet de résolution sur le Sahara occidental qui réaffirme le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, estimant qu’il appartenait à ce peuple de se prononcer sur les options de cette autodétermination.

Le représentant a regretté la lenteur des progrès sur la situation de ce territoire et a exhorté les parties concernées à faciliter la tâche de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross.

 

Quant à Mme Arce Ecceveria (du Costa Rica) a réitéré son appui total au processus de décolonisation, qui a permis à un certain nombre de nations de devenir membres des Nations Unies.  Toutefois, il reste encore 17 territoires non autonomes, a-t-elle constaté, saisissant l’occasion pour réaffirmer la validité du mandat du Comité spécial de la décolonisation tant que ces territoires n’auront pas réalisé leur processus de décolonisation.

Le Costa Rica continue également à plaider pour une solution juste, durable et acceptable par toutes les parties au Sahara occidental, conformément au droit international.  Il est en faveur d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui et demande que le mandat de la MINURSO soit élargi à la surveillance de la situation des droits de l’homme dans les territoires et dans les camps de réfugiés de Tindouf. (SPS)

 

020/090/000 081833 OCT 014 SPS