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La RASD soutient le Traité d'interdiction des mines et la Convention des armes à fragmentation

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Genève, 30/06/14 (SPS) La République sahraouie a exprimé son soutien du Traité d'interdiction des mines et la Convention concernant les armes à fragmentation durant les travaux de la troisième Conférence d'examen des États membres au Traité d'interdiction des mines, qui s'est tenue à Maputo, Mozambique du 23 au 27 juin 2014.

 

 Dans ce contexte, les bénévoles de la RASD ont présenté deux rapports conformément à l'article 7 de la Convention sur l'interdiction d’utilisation, de stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et leur destruction (Convention d'Ottawa de 1997) et la Convention sur les armes à fragmentation de 2008.

Les rapports volontaires, qui ont été soumis à l'Office des Nations Unies pour le désarmement à Genève, contiennent des informations sur les efforts déployés par la RASD depuis 2005 dans le cadre de la destruction de son stock de mines, le déminage et des mesures nationales en faveur des victimes de mines terrestres et des armes à fragmentation et des restes d’autres explosifs de guerre (REG).

Cette décision a été accueillie avec félicitation par le délégué de la Belgique, en sa qualité de  Président du Groupe de contact de la section 7 de la Réunion des États membres du Traité d'interdiction des mines à l’issue de cette conférence.

 

S'exprimant lors de la Conférence de Maputo, la Campagne internationale pour l’interdiction des mines (ICBL), lauréate du Prix Nobel de la Paix en 1997, a également salué la déclaration de la RASD, estimant que cette décision reflète le soutien de l'Etat sahraoui aux objectifs du traité.


Le Sahara occidental est l'une des régions les plus minées dans le monde en raison de l'invasion militaire marocaine et de l'occupation du Sahara occidental en 1975. Selon les organisations travaillant dans le domaine, plus de 7 millions de mines dans le territoire du Sahara, en plus de grandes quantités d’armes à fragmentation et des restes d’explosifs de guerre.

La plupart des mines sont plantés le long du mur militaire construit par les forces d'occupation marocaines au Sahara occidental dans les années quatre-vingt, sur  une longueur de 2720 km, étant le plus grand champ de mines dans le monde.

 

La RASD, membre fondateur de l'Union africaine, est un État membre au traité pour l'Afrique exempte d'armes nucléaires (Traité de Pelindaba, 2009). En 2005, le Polisario a ratifié l'Appel de Genève comme un engagement à interdire l'utilisation des mines antipersonnel.


En plus de sa création en 2013, du Bureau sahraoui de coordination des actions (SMACO), la  RASD a coopéré pleinement avec les organisations de lutte contre les mines au niveau des études et des opérations de déminage dans les territoires libérés RASD.

Malgré les appels répétés des organismes et instances internationales, le Maroc continue de refuser de signer le Traité d'Ottawa sur les mines antipersonnel et la Convention sur les armes à fragmentation. (SPS)

 

020/090/TRD 011000 JUL 014 SPS