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Des organisations tunisiennes condamnent les violations des droits de l'homme au Maroc

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TUNIS, 1 juin 2014 (SPS) - Des organisations civiles tunisiennes, affiliées sousla "coalition civile pour la défense de la liberté d'expression" ont condamnéles "violations" et les "restrictions" contre les droits de l'homme au Maroc,dénonçant une "dégradation inquiétante" des libertés dans ce pays.

 

       

"Le Souverain marocain Mohamed VI effectue une visite officielle enTunisie, berceau des révolutions arabes, (...) au moment où la situation auMaroc est marquée par une série de violations et de restrictions contre lalibertéde la presse et la liberté d'expression, une multiplication des procès contreles militants et les activistes des droits de l'Homme, et une dégradation inquiétantedes libertés", a indiqué la coalition dans un communiqué.

         

La coalition a également exigé "la libération de dizaines de jeunesactivistes du Mouvement du 20 février qui sont encore en détention, et lacessationimmédiate de la torture pratiquée par les forces de sécurité contre les prisonniersd'opinion".

        

Elle a, en outre, demandé "l'arrêt des procès contre les militants etlesactivistes, et l’interdiction d’instrumentaliser le système judiciaire pourfrapper les libertés", ainsi que "l'abandon des poursuites judiciaires contrele journaliste Ali Anouzla qui est la cible, depuis septembre 2013, d’unvéritable harcèlement politique visant à l’intimider et à étouffer sa voix".

       
La coalition a exigé aussi la "reconnaissance légale de l'associationFreedom Now, un comité pour la protection de la liberté de la presse et d'expressionau Maroc, et de toutes les associations civiques pacifiques non encore reconnues".

       

Elle a considéré que "ces violations de ces restrictions ne font queconfirmer davantage le classement médiocre du Maroc dans le domaine de la libertéde la presse et d'expression, et l'absence de toute volonté politique de consacrerles libertés publiques et individuelles".

       
Les membres de la coalition civile pour la défense de la liberté d'expressionayant signé cette déclaration sont la Ligue tunisienne pour la défense desdroits de l'Homme, le Syndicat national des journalistes tunisiens, le Syndicattunisien des radios libres, l'association "vigilance" pour la démocratie etl'état civique, ainsi que le Centre de Tunis pour la liberté de la presse.(SPS) 088/700/090