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Le rapport du SG de l’ONU souligne plusieurs points essentiels (ministre)

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Bir Lehlou, 11 avr 2014 (SPS) Le minstre des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Essalek , a déclaré venredi que le nouveau rapport du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, sur la question sahraouie a souligné plusieurs points très importants.

Dans une déclaration à la SPS, le chef de la diplomatie sahraouie a indiqué que le rapport a rappelé l'inscription du Sahara occidental sur la liste des territoires non autonomes depuis 1963 et reaffirmé  que les efforts de l'ONU restent d'une forte importance jusqu'à ce que le statut final du Sahara occidental soit défini à tarvers l'organisation d'un référendum d'autodétermination.

M.Ould Essalek a également souligné que la confiramation de M. Ban sur la nécessité d'une ''surveillance durable, indépendante et impartiale des droits de l'homme'' au Sahara occidental est une reponse claire aux violations flagrantes commises par l'Etat d'occupation marocain contre les civils sahraouis.

Le Secrétaire général de l’ONU a porté sur la question des ressources naturelles du Sahara occidental dont l'exploitation illégale par le Maroc suscite une grande préoccupation, notant qu'il était ''opportun de faire appel à tous les acteurs concernés pour reconnaître le principe en vertu duquel les intérêts des populations des territoires non autonomes sont primordiaux.

"L’appel du chef de l'ONU au Conseil de sécurité à assumer sa responsabilité , dans le cas où aucun progrès n'aura été réalisé avant avril 2015, cela signifie que la patience de l'ONU est épuisée à cause de l'intransigeance du Maroc", a –t-il ajouté.

Le rapport, poursuit M. Oul Esalek, à devoiler le véritable visage de la politique  marocaine et infirmer toutes ses réclamations en rappelant que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation.

Pour le ministre sahraoui, "seule l’organisation d’un referendum d'autodétermination au Sahara occidental dans les plus brefs délais peut mettre un terme à ce conflit et grantir la paix et la stabilité dans la région".

"Permetant à la MINURSO d'accomplir la tâche de sa création est une urgence, car elle est étroitement liée à la responsabilité des Nations Unies d’un part et sa crédibilité d’autre part", a-t-il conclu. (SPS)

 

 

093/090/TRD