Paris, 01 mars 2013 (SPS) "Les seuls délégations et individus qui ont le droit de se rendre au Sahara occidental, ce sont leurs amis (amis du Maroc), ceux qui représentent les positions officielles du Maroc et qui se moquent complètement des droits de l’homme et du sort des Sahraouis", a indiqué l’eurodéputé, Ivo Vajgl, du slovène du parti libéral, dans une déclaration à RFI rendue publique lundi.
"Très clairement, les autorités marocaines empêchent systématiquement les observateurs de se rendre dans leur pays pour constater les violations des droits de l’homme : aussi bien à l’intérieur du Maroc qu’au Sahara occidental", a-t-il déploré.
"Leurs accusations sont très primaires. Dès que quelqu’un s’engage pour travailler sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, on lui reproche d’être pro-Polisario ou pro-algérien. Dans les faits, ils mettent des bâtons dans les roues à tous les observateurs indépendants", a-t- il ajouté.
Ivo Vajgl a également rappelé que "l’année dernière, je devais coordonner une délégation sur place, composée de parlementaires de différents partis. Nous avons été expulsés de l’aéroport de Casablanca et on nous a obligés à rentrer à Paris puis à Bruxelles".
Les autorités d’occupation marocaine interdisent la venue d'une délégation de députés européens issus de plusieurs partis de gauche (et membres de l'intergroupe Sahara occidental au Parlement européen) qui devait séjourner à El Aaiun occupée du 9 au 12 avril 2014, afin de rendre compte de la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, rappelle-t-on.
Au programme de la visite des eurodéputés au Sahara occidental se trouvait une rencontre avec la militante sahraouie des droits de l’homme Aminatou Haidar.
Le 6 mars 2013 une délégation de parlementaires européens qui devait s'informer sur l'état des droits de l'homme dans les territoires occupés par le Maroc, avait été refoulée de l'aéroport de Casablanca (Maroc).(SPS)
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