Madrid, 13 fev 2014 (SPS) Le juge de la Cour nationale espagnole, Pablo Ruz a pris, mercredi, les déclarations de deux experts espagnols, Carlos Martín Beristain et Francisco Etxeberria, qui avaient exhumés en juin 2013, deux fosses communes contenant huit cadavres, dont ceux de deux enfants sahraouis, exécutés par arme à feu par des éléments de l'armée marocaine, le 12 février 1976, lorsque l'Espagne exerçait encore officiellement comme puissance administrante du territoire.
Selma Daf Mahmud, fils et frère de deux des disparus trouvé, a déclaré également devant le juge. Cependant, deux autres parents n'ont pas pu le faire, le consulat Espagne à Alger n’ayant pas facilité l’obtention des visas pour se rendre en Espagne.
Dans un communiqué de presse parvenue à SPS, l'Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis ( AFAPREDESA ) a espéré que cette mesure n'est pas liée à la décision du gouvernement espagnol de mettre fin à la compétence de la justice universelle espagnol qui a permis, à ce jour , aux victimes espagnoles de génocide, de torture et crimes contre l'humanité de poursuivre les responsables devant la justice.
AFAPREDESA a, en outre, critiqué la conduite du Consulat d'Espagne et l'indifférence avec laquelle il a traité les demandes visas de victimes,souhaitant que le gouvernement espagnol facilite les démarches pour que les témoins et les familles de victimes de disparitions forcées puissent être entendues par le juge.(SPS)
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