Alger, 14 déc 2013 (SPS) - Les participants à la 4e conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui ont affirmé, samedi à Alger, qu’il était "temps" que la communauté internationale exerce de "manière efficace" la pression sur le Maroc pour l’organisation d’un référendum "libre et démocratique" permettant au peuple sahraoui de décider de son propre destin.
Dans ce sens, la secrétaire générale du comité belge de solidarité avec le peuple sahraoui, Hilt Teuwen, a indiqué, dans son intervention au cours des débats, que "face à la persistance du refus du gouvernement d’organiser un référendum, il est temps que la communauté internationale accentue sa pression sur le Maroc pour aller vers cette solution inéluctable et inévitable".
L’activiste belge des droits de l’homme a souligné que le peuple sahraoui "mérite une réponse quant à sa revendication juste et légitime".
De son côté, l’universitaire libanais, Walid Arbid, a regretté le fait que la question sahraouie "demeure encore suspendue, alors qu’elle date déjà du 20e siècle", lançant ainsi un appel à la communauté internationale pour "accélérer le processus de paix au Sahara occidental et permettre aux Sahraouis de jouir de leur indépendance, à l’instar de tous les peuples du monde".
Il a également appelé à l'élargissement des prérogatives de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l’homme.
Pour sa part, le sénateur italien, Stefano Vaccari, a proposé de célébrer, chaque année, la date du 27 février, par l’organisation d’un meeting international dans les territoires sahraouis libérés où seront réunis toutes les organisations et les militants des droits de l’homme solidaires avec cette cause.
Il a estimé qu'il s'agit là d'un moyen d'"exercer la pression sur la communauté internationale, afin d’aller vers une solution, loin des intérêts économiques qui déterminent la position politique de certains pays européens".
De son côté, Makoto Katsumata, enseignant universitaire à Tokyo, a dénoncé le "retard accusé" dans l'organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, regrettant, en outre, "la persistance du colonialisme au 21e siècle".
Il s’est également engagé de faire connaitre la cause sahraouie auprès de la communauté estudiantine japonaise. (SPS)
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