ALGER, 1 déc 2013 (SPS) - Des représentants des sociétés civiles algérienne et tunisienne ont réaffirmé, dimanche à Alger, leur soutien à la cause sahraouie,en dénonçant les violations systématiques perpétrées par le colonialisme marocain contre les droits de l'Homme des Sahraouis et la dilapidation illégale des richesses naturelles du Sahara occidental.
"Cette conférence s'inscrit dans le prolongement des rencontres tenues successivement à Abuja et Rome, dans le sens qu'elle réaffirme le soutien à la cause sahraouie", a indiqué le président du Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui (CNASPS), Mahrez Lamari, à l'ouverture des travaux d'une réunion regroupant des représentants des sociétés civiles algérienne, tunisienne et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
"La réunion constitue aussi une opportunité pour dénoncer les violations systématiques perpétrées contre les droits de l'Homme par l'occupation marocaine ainsi que la dilapidation des richesses naturelles du Sahara occidental", a-t-il poursuivi.
Mme Mounia Bouslimani, porte-parole du Collectif tunisien de soutien au peuple sahraoui a plaidé, pour sa part, pour mettre la lumière sur "les problèmes" de l'espace maghrébin, "particulièrement le problème du Sahara occidental" ,soulignant, à ce propos, que "ce problème doit être réglé par l'application du droit international sur une question de décolonisation inscrite aux Nations unies".
De son côté, le président de la commune tunisienne de Boumehel, Tahar Balhadj, a rappelé le soutien du peuple tunisien aux Sahraouis depuis les années 1970, "notamment, a-t-il précisé, parmi le mouvement estudiantin tunisien".
"On ne peut qu'être solidaire avec un peuple qui aspire à son indépendance et à sa liberté" a -t-il souligné, ajoutant que "l'espace maghrébin ne pouvait pas se construire au détriment du droit du peuple du Sahara occidental".
La société civile sahraouie a été représentée à cette rencontre, pour sa part, par les secrétaires généraux de l'Union des travailleurs sahraouis, Mohamed Cheikh Lahbib, et de l'Union de la jeunesse sahraoui, Moussa Salma, ainsi que par des femmes parlementaires. (SPS)088/700/090